jeudi 14 février 2013

130214 - ECOUTE - MOZART - Les deux quatuors pour piano et cordes





MOZART

LES DEUX QUATUORS POUR PIANOS ET CORDES

Quatuor en sol mineur K 478

Quatuor en mi bémol majeur K 493


Robert RIEFLING, piano  
Membres du quatuor danois


Les deux Quatuors pour piano et cordes de Mozart réalisent pleinement la synyhèse de deux mondes aussi opposés que possible : celui duSans doute une telle synthèse n'eût-elle point été possible sans le voisinage des Noces de Figaro sous le signe desquelles, historiquement et artistiquement, ces deux uatuorsd concerto et celui du quatuor. C'est-à-dire le monde du dialogue dramatique et le monde de l'introspection la plus résolument concentrée.

Sans doute une telle synthèse n'eût-elle point été possible sans le voisinage des Noces de Figaro sous le signe desquelles, historiquement et artistiquement, ces deux Quatuors ont vu le jour. Le 16 octobre 1785, lorsque Mozart termine le premier, il est plongé depuis plusieurs mois dans la composition de son opéra. Quant au second, il est la toute première partition à voir le jour, le 3 juin 1786, après la première représentation, triomphe sans landemain, des Noces de Figaro.

Le plan formel et, surtout, l'écriture instrumentale de ces deux Quatuors pour piano et cordes présentent le plus étonnant compromis entre le concerto et la musique de chambre. La partie de piano est aussi difficile, aussi virtuose et aussi active que celle d'un concerto. Mais on y cherchera vainement cadences ou même soli d'une certaine étendue. Les archets, par contre, sont bien plus qu'un simple accompagnement : tantôt ils s'unissent en véritables tutti, alternant avec le clavier, tantôt ils s'individualisent en authentiques chambristes, apportant leur part essentielle de tension à l'élaboraton contrapuntique. 

Ces deux Quatuors, et surtout celui en mi bémol majeur, comptent parmi les suprêmes sommets de l'oeuvre mozartienne. D'une densité, d'une subtilité et d'une richesse d'invention insurpassables, ils épuisent les possibilités du genre. Ces pages écrites, Mozart a dû se rendre compte que tout était maintenant dit dans ce domaine. Et il était, moins que tout autre, homme à se répéter ! 

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