vendredi 31 mai 2013

130531 - ECOUTE - ALBENIZ - Ibéria



ISAAC ALBENIZ  
(1860-1909)


IBERIA

Douze impressions pour oiano
Alicia de Larrocha (piano)


LIVRE I
1 - Evocation
2 - El Puerto
3 - Corpus Christi in Sevilla


LIVRE II
4 - Rondena
5 - Almeria
6 - Triana


LIVRE III
7 - El Albaicin
8 - El Polo
9 - Lavaples


LIVRE IV
10 - Malaga
11 - Jerez
12 - Eritana




          Avant Iberia (1905-1908), ALBENIZ a composé quantité d'oeuvres pour le piano, dont beaucoup sont aujourd'hui oubliées : des Suites, des sonates, des études qui montrent un grand respect pour les styles ancien et classique, particulièrement SCARLATTI. Et autant d'improvisations de génie ("mes petites saletés") qui témoignent d'une facilité étonnante à s'approprier les acquis de CHOPIN ou de LISZT pour les transformer en pièces de circonstance ou de salon. C'est avec la même aisance que le Catalan s'empare du folklore espagnol, dans des pages où paradoxalement il chante l'Andalousie, avec une  très forte rythmique et une ornementation complexe. Mais c'est seulement sur le tard, devenu parisien, honoré de l'amitié de SEVERAC et de FAURE, que son génie se révèlera complétement.

 

          Le tournant semble s'être opéré avec le grand poème La Vega créé en 1905, où le compositeur renie sa propre prodigalité et sa manière de "jeter la musique par les fenêtres" (DEBUSSY) pour une discipline nouvelle. Ibéria suit immédiatement, en quatre cahiers de trois pièces créés par Blanche SELVA. La gestation particulièrement longue a été l'occasion de questionnements profonds au sujet de la forme, de la construction, du développement. On reste sidéré par l'envergure et la perfection formelle de ces Douze nouvelles impressions pour le piano. Evoquant chacune, avec une invention sublimée par la mémoire, une ville ou un lieu d'Andalousie (à l'exception du Lavapies madrilène) elles ont bouleversé le répertoire pianistique au même titre que les Images de DEBUSSY (1905 et 1907). C'est d'ailleurs DEBUSSY lui-même, si peu enclin à) la complaisance, qui signe un article célèbre sur Ibéria en 1913, concluant qu'après Eritana "les yeux se ferment comme éblouis d'avoir contemplé trop d'images".

             Avec la dimension espagnole et l'innovation harmonique, le troisième pilier d'Ibéria tient dans la difficulté pianistique, avec des écarts inhumains, des traits infaisables, des dynamiques outrées (jusqu'à pppp ou ffff), des indications interprétatives tellement détaillées qu'elles en deviennent sujettes à ... interprétation ! Sans compter la lecture, avec des forêts de bémols et de dièses qui vous arrachent les yeux, et les superpositions de strates que plusieurs pianistes ont voulu rendre plus évidentes à l'œil en réécrivant certains passages (pour redistribuer les rôles entre les deux mains).

Etienne MOREAU 
 


 

jeudi 30 mai 2013

130531 - ECOUTE - RAMEAU - Les Pièces de clavecin en Concert


Jean-Philippe RAMEAU






Les Pièces en Concert


PREMIER CONCERT
1 – La Coulicam
2 – La Livri
3- Le Vézinet

DEUXIEME CONCERT
1 – La Laborde
2 – La Bouconi
3- L'Agaçante
4 – Menuets I et II

TROISIEME CONCERT
1 – La Poplinière
2 – La Timide
3- Tambourins I et II

QUATRIEME CONCERT
1 – La Pantomime
2 – L'Indiscrète
3- La Rameau

CINQUIEME CONCERT
1 – La Forqueray
2 – La Cupis
3- La Marais


Jean-Pierre Rampal, flûte
Robert Veyron-Lacroix, clavecin
Jacques Neilz, violoncelle


Quand RAMEAU naquit en 1683, LULLY vivait encore et quand il mourut, en 1765, Paris avait entendu MOZART : c'est donc presque un siècle, décisif dans l'histoire musicale, que recouvre cette longue vie laborieuse. Et pourtant c'est en 1722 seulement que RAMEAU, presque quadragénaire, sort de l'obscurité en publiant son Traité de l'Harmonie réduite à ses Principes naturels.

Oeuvre fondamentale, ce texte est la première synthèse lucide du savoir musical. RAMEAU s'y montre héritier du cartésianisme et philosophe de son siècle. Résolu à « être sans égard pour les habitudes et les idées reçues », c'est à la raison et à l'expérience qu'il demande d'établir les normes de l'art musical.

Cette lucidité obstinée, jointe à une certaine dureté de caractère, à longtemps valu à RAMEAU une réputation de sécheresse et notre époque commence seulement à découvrir son vrai visage. La sienne, pourtant éprise de sensibilité, ne s'y était point trompée : elle avait senti quel feu intérieur possédait cet homme quand l'inspiration le saisissait et, de son vivant même, elle reconnut son génie.

Ce génie, il éclate dans ses opéras, mais ce sont ses œuvres instrumentales qui justifient le mieux son lucide orgueil : « j'ai au-dessus des autres la connaissance des couleurs et des nuances ». Les Pièces de Clavecin en Concert sont, à ce titre, son chef-d'oeuvre et l'un des plus indiscutables sommets de la musique française.

Publiées en 1741, elles ont toutes la grâce du XVIII° siècle, mais auréolée de cette lumière qui est le don propre de RAMEAU. Il y émancipe le clavecin de toute conception polyphonique et, le libérant du rôle auxiliaire de basse continue, en fait un solide virtuose. De cette révolution lucide est né le concerto français pour clavier, en même temps que jaillissait de cette œuvre lumineuse la clarté dont, jusqu'à nos jours, la musique française a gardé le radieux privilège.

130530 - THEATRE - Le Rapport LANGHOFF

SPECTACLE

Le Rapport Langhoff

mise en scène Marie-José Malis

de Matthias Langhoff



En 1987, le metteur en scène Matthias Langhoff, un temps pressenti pour diriger la Comédie de Genève, mit sur le papier ce qu’il attendait d’un théâtre de son temps. Ce sont ces réflexions qui constituent le fameux Rapport Langhoff.

Marie-José Malis, accompagnée dans sa recherche par de nombreux membres de l’équipe de la Comédie, interroge ce «rapport» et en propose l’adaptation. Comme beaucoup de metteurs en scène, c’est par ce texte qu’elle a d’abord connu la Comédie. Lieu rêvé, repensé, la Comédie y devient l’emblème de tous les théâtres et le support d’une méditation sur le travail, l’espérance, la vie qu’on y mène. Le texte de Langhoff, polémique, idéal, aura été une des étapes marquantes des cent ans de vie de ce théâtre, une provocation amoureuse, pour que, refondé, il y soit retrouvé au plus haut. Il était temps d’y faire retour!

Matthias Langhoff, né en 1941 à Zurich, est un metteur en scène francoallemand, ancien directeur du Théâtre de Vidy et ancien codirecteur du Berliner Ensemble. Ses mises en scène ont fait date dans l’histoire du théâtre, en particulier celles qu’il a signées avec Manfred Karge comme La Bataille de Heiner Müller, Prométhée enchaîné d’Eschyle, Marie Woyzeck de Georg Büchner, ou Le Prince de Hombourg de Heinrich von Kleist, mais aussi celles qu’il a réalisées depuis le milieu des années 1980 comme Mademoiselle Julie de August Strindberg, La Mission de Heiner Müller, ou plus récemment Un Hamlet-cabaret d’après William Shakespeare.

Marie-José Malis, metteure en scène, agrégée de lettres modernes, enseigne le théâtre à l’Université de Montpellier. Elle a fondé en 1994 la compagnie La Llevantina. Parmi ses mises en scènes récentes, on peut citer Le Prince de Hombourg de Heinrich von Kleist (2009), On ne sait comment de Luigi Pirandello (2011) et Le Plaisir d’être honnête de Luigi Pirandello, créé à la Comédie la saison dernière.


avec
Olivier Horeau
Michel Kullmann
Victor Ponomarev

traduction
Monica Budde
scénographie
Adrien Marès
Jean-Antoine Telasco
lumière
Jessy Ducatillon
costumes
Pascal Batigne

production: Comédie de Genève
coproduction: Cie La Llevantina


mercredi 29 mai 2013

130530 - ECOUTE - Arthur HONEGGER - Deux Symphonies


Arthur HONEGGER





DEUX SYMPHONIES


Symphonie n°2 « Symphonie pour cordes »

Symphonie n°3 « Symphonie Liturgique »



ORCHESTRE PHILARMONIQUE TCHEQUE
sous la direction de
Serge Baudo



Unissant l'audace de l'écriture au sens de la robustesse architecturale, Arthur HONEGGER (1892-1955) laisse une œuvre puissante et originale, dont il faut chercher le sommet dans les oratorios et dans les cinq symphonies. Ecrites au long de vingt années, elles marquent autant d'étapes dans le cours d'une vis féconde. Ces œuvres graves, à la fois discrètes et véhémentes, sont l'affirmation multiple d'une unique foi dans l'homme et la musique. Lucide dans son angoisse, HONEGGER a imposé une perfection formelle à un des plus grands cris d'inquiétude et d'espérance de notre temps.

De cet ensemble symphonique monumental émergent deux œuvres essentielles qui sont réunies sur ce disque : les seconde et troisième symphonies. Elles suffisent à résumer l'art d' HONEGGER, à en dire la beauté, la grandeur et la vérité.

La Seconde Symphonie, dite Symphonie pour cordes, fut écrite en 1941, au cœur de la guerre. Elle en porte tout le déchirement profond, transfiguré par un lyrisme généreux. Dès la première partie, au dessus d'un affrontement rythmique, s'esquisse un admirable dessin obstiné des altos. Une large phrase pathétique des violoncelles lui succède, dans l'angoisse d'un adagio, puis cède place au chant passionné des violons jusqu'à ce que jaillisse enfin le choral lumineux des trompettes, prodigieuse clameur d'espérance.

La Troisième Symphonie fut créée en 1946. C'est une œuvre d'une rare intensité lyrique, au-delà de toute esthétique traditionnelle, en même temps qu'une interrogation pathétique sur la condition humaine. Elle doit son nom de Symphonie Liturgique à son articulation autour de trois versets : d'abord l'irrésistible fulgurance du Dies Irae, puis les lentes progressions du de Profondis vers un cri d'angoisse déchirant et, enfin, l'envolée radieuse du Dona nobis Pacem à laquelle répond le chant angélique d'un oiseau.

130530 - FILM TV - BURIED



  • Date de sortie
    (1h 35min
  • Réalisé par
  • Avec
  • Genre
  • Nationalité

    Synopsis et détails


    Ouvrez les yeux. Vous êtes dans un espace clos, sous 1 tonne de terre irakienne avec 90 minutes d’oxygène et pour seule connexion vers l’extérieur un téléphone portable à moitié rechargé. Tel est le destin de Paul, entrepreneur Américain pris en otage et enfermé dans une boîte. Le temps file et chaque seconde qui passe le rapproche d’une morte certaine…
     

130529 - ECOUTE TV - STRAVINSKY - Le Sacre du Printemps

Le Sacre du printemps

Synopsis



Le 29 mai 1913, sur la scène du tout nouveau Théâtre des Champs-Elysées à Paris, les Ballets russes créent une oeuvre phare du XXe siècle : «Le Sacre du printemps» d'Igor Stravinsky, chorégraphié par Nijinski. Cette oeuvre novatrice, qui déchaîna à l'époque la fureur des spectateurs, a révolutionné la musique et la danse, et constitue une référence majeure pour de nombreux chorégraphes. Pour célèbrer le centenaire de cette création ainsi que celui du Théâtre des Champs-Elysées, cette soirée de gala met au programme le ballet original de Nijinski...

 

La critique TV de télérama du 25/05/2013


Pas vu mais attirant

Ce mercredi 29 mai, Le Sacre du printemps souffle fièrement ses cent bougies en direct du Théâtre des Champs-Elysées, dans la salle même (alors flambant neuve) où il fut créé et violemment conspué. ­Depuis, au gré de ses multiples réinterprétations, Le Sacre du printemps n'a cessé de ressusciter, le scandale laissant place à une fascination toujours renouvelée pour la beauté et la puissance de l'oeuvre.

On applaudira ce soir deux versions du ballet :


 La première est donnée 

dans la chorégraphie originale de 

Vaslav Nijinski 

 






la seconde,  
Sacre, 
est la relecture inédite, 
et intrigante, 
qu'en propose l'Allemande 
Sasha Waltz.







130529 - ECOUTE - DOWLAND, John - Lachrimae


John DOWLAND



LACRIMAE
PAVANES & GAILLARDES


1 - Lacrimae Antiquae Pavan

2 - Sir John Souch his Galiard

3 - Lacrimae Antiquae Novae Pavan

4 - The King of Denmark's Galiard

5 - Lacrimae Gemmentes Pavan

6 - The Earl of Essex Galiard

7 - Lacrimae Tristes Pavan

8 - M. Thomas Collier his Galiard

9 - Lacrimae Coactae Pavan

10 - M. Nicolas Gryffith hus Galiard

11 - Mrs. Nichols his Almand

12 - Lacrimae Amantis Pavan

13 - M. Henry Noël his Galiard

14 - Lacrimae Verae Pavan

15 – Capitaine Digone Piper his Galiard

16 - Semper Dowland Semper Dolens

17 - M. Gilles Hobies Galiard

18 - M. Bucton's Galiard

19 - M. John Lancton's Pavan

20 - M. George Whitehead his Almand



PHILOMUSICA OF LONDON
sous la direction de
Thurston Dart



John DOWLAND naquit à Dublin en 1562 et fut, très jeune, au service des ambassadeurs britanniques à Paris. Rentré en Angleterre, il est reçu bachelier d'oxford en 1588 et se marie. Ne pouvant obtenir une charge à la cour d'Elisabeth, il accompagne un grand seigneur en Italie et réussit à devenir l'élève de Luca MARENZIO, le maître du madrigal. En 1598, il devient luthiste du roi du Danemark, mais son inconduite l'oblige à fuir Copenhague et, en 1606, il est démis de ses charges danoises. Non sans difficultés, il obtient en Angleterre le titre de luthiste royal en 1612 et meurt à Londres en 1626. Ses contemporains gardèrent de lui l'image d'un homme charmant, un peu léger, et d'un excellent luthiste.

Mais cet interprète virtuose, doublé d'un très bon chanteur, fut aussi un compositeur de talent, qui laissa une œuvre abondante : des pièces pour luth, bien sur, mais aussi des psaumes, des chansons et des danses. Parmi celles-ci, un recueil brille d'un éclat tout particulier : celui des Lacrimae.

Ce recueil, dont voici l'enregistrement intégral, fut publié en 1604 et comporte vingt et une pièces : dix Pavanes, neuf Gaillardes et deux Allemandes. Le succès fut tel que, dès 1612, DOWLAND pouvait se féliciter de ce que « ses humbles efforts aient trouvé grâce dans la plupart des pays d'Europe, et aient été imprimés dans huit des plus célèbres cités d'au-delà des mers ».

Dans cette suite de danses se manifestent avec éclat les qualités que Roland de Candé a eu si bien de discerner dans l'oeuvre de John DOWLAND : « la perfection de son invention mélodique, la maturité de son sens harmonique, la fine qualité poétique de son lyrisme personnel ». Avec les Lacrimae, il a peut-être donné à cet âge d'or de la musique anglaise que fut le règne de Jacques I° son plus précieux et plus scintillant joyau.

130529 - ECOUTE - BUXTEHUDE - 5 Pièces pour Orgue


Dietrich BUXTEHUDE



CINQ PIECES
POUR ORGUE

Toccata en fa majeur

Prélude et fugue en mi mineur

Prélude et fugue en fa dièse mineur

Variations : Vater unser in Himmelreich

Magnificat primi toni


Finn Videro, à l'orgue Frobenius
de Saint-Jean de Vejle (Danemark)



En octobre 1705, ayant obtenu un congé d'un mois, BACH quittait Arnstadt et, à pied, se rendait à Lübeck. Deux ans plus tôt, HAENDEL avait accompli le même pélerinage dans la même intention : entendre l'illustre organiste Dietrich BUXTEHUDE interpréter ses œuvres. Et le jeune BACH sera si impressionné par le génie du vieux maître, son aîné d'un demi-siècle, que les quatre semaines se feront quatre mois et qu'Arnstadt faillit ne pas revoir son organiste. Tels étaient la gloire et le rayonnement de BUXTEHUDE.

C'est au Danemark, son pays natal, qu'il avait commencé sa carrière. Fils de l'organiste d'Elseneur, il lui succéda à ce poste. Mais sa réputation s'étendit si rapidement que Lübeck lui confia, en 1668, l'orgue prestigieux de Sainte-Marie. Il restera à ce poste jusqu'à sa mort, en 1707, faisant de Lübeck une capitale musicale et laissant une œuvre considérable dont, malheureusement, une partie seulement nous est parvenue. Elle fait, bien entendu, part royale à l'orgue.

Dans ce domaine, BUXTEHUDE n'est pas un novateur, mais un créateur. Faisant la synthèse des formes de son temps, il les vivifie par sa liberté créatrice, par le puissant souffle nordique de son imagination, par l'originalité et la fraîcheur de son langage musical, par l'imprévu d'une inspiration qui puise également dans la simplicité et la grandeur. Il est, en lui-même, la conjonction des chances heureuses et des dons exceptionnels qui font le génie.

Les cinq œuvres groupées ici donnent la mesure de ce génie, qu'il s'agisse de la Toccata en fa majeur, du Prélude et fugue en mi mineur, du Prélude et fugue en fa dièse mineur ou, surtout, de deux chorals admirables : les Variations et le Magnificat. Ces pages nous montrent un artiste en pleine possession de sa technique et de son imagination. Elles nous livrent BUXTEHUDE en sa grandeur, jeune à travers les siècles par son audace capricieuse et sa libre originalité.



130529 - LECTURE - GEO JUIN 2013



 

Ce mois-ci, en couverture, un grand dossier consacré à la Toscane. Decouvrez, de Lucques à Sienne, le charme de l’Italie médiévale. Empruntez les rues de Florence sur les pas des habitants.

Découvrez le sommaire du magazine GEO n°412 (juin 2013) : 
 
LE MONDE QUI CHANGE 
En Afrique, les pirates ont changé de rive 

LES HÉROS D'AUJOURD'HUI 
Denis Mukwege, un Congolais en guerre contre le viol 

LE GOÛT DE GEO 
Les botequins, drôles de bistrots à Rio de Janeiro

ÉVASION 
Le belle oubliée des Caraïbes
Le temps semble s’être arrêté à Porto Rico, 
plus vieille colonie de la planète.

MODES DE VIE 
L’Islande refait surface
Moins de cinq ans après le krach, 
l’île renoue avec la prospérité 
et les habitants ont retrouvé foi en l’avenir. 

ESCALE 
Jean-Didier Urbain 
Qu’aurait dit Jules Verne ?

ENVIRONNEMENT
Les damnés du pétrole.  
Au Nigeria, le trafic du brut, 
siphonné sur les oléoducs 
et transformé dans les raffineries clandestines, 
est un fléau mortel pour les hommes et la nature. 

Energies :
 l’Allemagne plus vertueuse que la France

VOYAGE 
Toscane buissonnière.
La « via Francigena », ancien chemin de pèlerinage, 
révèle une face méconnue de la région 
la plus touristique d’Italie

LE BON PLAN
Florence
Les meilleures adresses des Florentins 

GÉOPOLITIQUE 
Demain, une Grande Albanie en Europe ?
Les millions d’Albanais dispersés 
sur six pays des Balkans rêvent de former un seul Etat.

LE MONDE EN CARTES
Le Sahara sous haute tension. 

GRANDE SERIE 2013 : 
LA FRANCE DU PATRIMOINE MONDIAL 
Le Sud-Ouest
Bordeaux, Albi, la cité Frugès, la vallée de la Vézère, Blaye, Saint-Emilion sont les trésors inscrits ou candidats à l’Unesco.

LE MONDE DE…  
Yann Quéffelec

mardi 28 mai 2013

130528 - LIRE HORS-SERIE - MARCEL PROUST





EDITORIAL
Par François Busnel
'

MAGAZINE
Toute l'actualité des proustolâtres


UNE VIE D'ECRITURE
Enfance, techniques d'écriture, amitiés, influences,
fantasmes : les révélations de Jean-Yves TADIE,
auteur d'une biographie de référence


PROUST EN 1913
Retour sur une année cruciale dans la vie
de l'écrivain et dans l'histoire de la littérature.



UN POETE DANS LA PENOMBRE
Comment Proust écrivait-il ?


LES DESSOUS DE L'AFFAIRE DREYFUS
Histoire d'un dreyfusard de la première heure


DANS LA TOURMENTE DE LA GUERRE
Patriote déclaré inapte pour combattre en 1914,
Proust utilise ces quatre années à développer la Recherche
   

LES OBJETS DU CULTE
Zoom sur les reliques de la mythologie
proustienne au musée Carnavalet, à Paris


LA CORRESPONDANCE RETROUVEE
Pourquoi les lettres de Proust sont-elles 
conservées dans les archives de l'université
d'Urbana-Champaign


DICTIONNAIRE 
DES PERSONNAGES
DE LA RECHERCHE
Les clés d'une comédie humaine


LE BANQUET IMAGINAIRE
Hommage festif avec Paul Morand, François Mauriac,
Daniel Halévy, Jean Cocteau, Salvador Dali


UNE OEUVRE DANS SON SIECLE
Des premières critiques françaises au rayonnement 
 international, tour d'horizon d'un succès éditorial.

EXTRAITS
Les temps forts de l'oeuvre


NOTRE PROUST
Comment l'ont-ils découvert, quels conseils
de lecture donneraient-ils? D'Annie Ernaux à
Eric-Emmanuel Schmitt en passant par
Mathias Enard, des écrivains contemporains
témoignent.


L'IMPROBABLE PETIT PAN 
DE MUR JAUNE
Incursion dans le musée pictural de Proust


UN STYLE EN QUESTIONS
Entretien croisé avec Antoine Compagnon et
Jean-Yves Tadié


A LA RECHERCHE 
DES LIEUX PERDUS
Combray, Paris, Caboug, Amiens, Venise :
reportages, livres en main, dans les villes de
l'imaginaire proustien


DU COTE DES PHILISOPHES
Avec Gilles Deleuze, Anne Henry et Gabriel Tarde

LA BOURSE OU LA VIE
Où l'on découvre un mauvais gestionnaire


UNE JOURNEE AVEC MONSIEUR PROUST
Le rituel millimétré, du réveil au coucher

UN CHRONIQUEUR MONDAIN
Un article de Proust paru dans Le Gaulois


LES FONDATIONS D'UNE
CATHEDRALE LITTERAIRE
La traduction de deux ouvrages de John Ruskin
a déterminé le style de la Recherche


L'AUTRE PROUST
En dehors de la recherche, les autres textes
révèlent une oeuvre en gestation


UN AUTEUR ENNUYEUX ?
Et si l'ennui tenait à l'entreprise proustienne ?Explication avec Le Côté de Guermantes


PETITE BIBLIOGRAPHIE PROUSTIENNE













dimanche 26 mai 2013

130527 - LECTURE - Jean-Yves CENDREY - Honecker 21



Honecker 21, ou les vingt chapitres de la vie d'un Berlinois moyen. Homme ordinaire, il souffre de maux qu'il juge extraordinaires parce qu'il les croit uniquement les siens. Ce sont en fait les maux communs de notre florissante société, entre bureaucratie folle et libéralisme ricaneur, tyrannie patronale et laxisme sentimental, course au confort, égarements financiers… Matthias Honecker fait sourire, et même rire, parce qu'il n'est que ce qu'il est : notre semblable, notre frère, qui nous donne de nos nouvelles ici et maintenant.

130526 - FILM CINEMA - Gatsby le magnifique



  •  
  • Date de sortie
    (2h 22min
  • Réalisé par
  • Avec
  • Genre
  • Nationalité
     

    Synopsis et détails


    Ce film fait l'ouverture du Festival de Cannes 2013.Printemps 1922. L'époque est propice au relâchement des mœurs, à l'essor du jazz et à l'enrichissement des contrebandiers d'alcool… Apprenti écrivain, Nick Carraway quitte la région du Middle-West pour s'installer à New York. Voulant sa part du rêve américain, il vit désormais entouré d'un mystérieux millionnaire, Jay Gatsby, qui s'étourdit en fêtes mondaines, et de sa cousine Daisy et de son mari volage, Tom Buchanan, issu de sang noble. C'est ainsi que Nick se retrouve au cœur du monde fascinant des milliardaires, de leurs illusions, de leurs amours et de leurs mensonges. Témoin privilégié de son temps, il se met à écrire une histoire où se mêlent des amours impossibles, des rêves d'absolu et des tragédies ravageuses et, chemin faisant, nous tend un miroir où se reflètent notre époque moderne et ses combats.