dimanche 19 mai 2013

130519 - ECOUTE - DITTERSDORF - Concerto et Sinfonia pour contrebasse


Karl Ditters von DITTERSDORF






CONCERTO ET SINFONIA
POUR CONTREBASSE

Concerto pour contrebasse et orchestre
(mi majeur)
1 – Allegro moderato (Cadence de Heinz Karl Gruber)
2 – Agagio (Cadence de Heinz Karl Gruber)
3 – Allegro

Sinfonia concertante pour contrebasse,
alto, deux hautbois, deux cors et orchestre de cordes
(ré majeur)
1 – Allegro (Cadence de Heinz Karl Gruber)
2 – Andantino
3 – Menuetto
4 – Allegro ma non troppo

Ludwig Streicher, contrebasse
Christl Gotschlich, alto
Ensemble baroque de Vienne
sous la direction de
Theodor GUSCHLBAUER



Né à Vienne en 1739, DITTERSDORF fut un des musiciens les plus appréciés de son époque. Page-musicien d'une cour allemande, dès l'âge de douze ans, il bénéficia d'excellentes études musicales.

Jeune virtuose du violon, une brillante tournée en Italie, en compagnie de GLUCK, établit sa réputation en même temps qu'elle lui révéla les séductions de la musique italienne. Rentré à Vienne, il obtint rapidement, par ses premières œuvres, une célébrité qui lui valut les plus flatteuses fonctions auprès des princes et, même, l'anoblissement. Devenu de chevalier DITTERS VON DITTERSDORF, il éblouit Vienne par ses réussites dans l'art du Singspiele, alors fort en vogue, et par une multitude de compositions sacrées ou profanes. Au faîte de la réussite, il meurt en 1799, après avoir dicté son autobiographie sur son lit de mort.

Comparé à ses compatriotes et contemporains, MOZART et HAYDN, son ami de jeunesse, DITTERSDORF n'est qu'un compositeur de second plan, mais son œuvre ne saurait être négligée. Son style brillant, son imagination féconde et son écriture irréprochable lui ont permis de créer des œuvres séduisantes et particulièrement significatives d'un moment de l'histoire musicale : ce classicisme viennois de la fin du XVIII° siècle, illuminé par les grâces de l'italianisme et inspiré, avec élégance, par les mélodies populaires.

Le Concerto pour contrebasse et orchestre en mi majeur et la Sinfonia Concertante pour contrebasse, alto, cors, hautbois et cordes en ré majeur, réunis sur ce disque, sont deux des plus belles réussites de DITTERSDORF. Il y réussit le miracle de faire chanter un instrument, la contrebasse, pourtant peu mélodique par nature. Quand ces œuvres sont servies par le virtuose qu'elle exigent, le résultat est véritablement enchanteur et prouve que le génie de DITTERSDORF, pour mineur qu'il soit, mérite l'admiration.

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