mercredi 13 février 2013

130213 - FILM TV - L'ETRANGERE


  • Date de sortie
    (1h 59min
  • Réalisé par
  • Avec
  • Genre
  • Nationalité

    Synopsis et détails


    Pour protéger son fils de son mari violent, Umay, une jeune femme turque d’origine allemande, quitte Istanbul et retourne vivre dans sa famille à Berlin. Mais les membres de sa famille, prisonniers des valeurs de leur communauté, ne l’accueillent pas comme elle l’espérait. Umay est obligée de fuir à nouveau pour épargner le déshonneur aux siens.



    SYNOPSIS
    Umay, une jeune femme turque d'origine allemande, est victime des attaques violentes de son mari. Aussi cette mère de famille décide-t-elle de fuir cet homme abject pour protéger son fils. Elle quitte Istanbul pour rejoindre sa famille à Berlin. Elle espère enfin trouver du réconfort et du soutien auprès de ses proches. C'est la déception en arrivant en Allemagne. Les membres de sa famille ne se montrent pas accueillants comme elle l'avait imaginé. Ils sont restés ancrés dans la tradition. Face à ce comportement froid et sévère, Umay décide à nouveau de s'échapper pour éviter que le déshonneur soit jeté sur sa famille. Un nouveau combat commence pour cette mère de famille...

    LA CRITIQUE TV DE TELERAMA DU 16/06/2012

    On aime beaucoup
    | Genre : seule contre tous.
    Umay, une jeune femme turque d'origine allemande, quitte Istanbul et son mari violent et se réfugie chez ses parents, à Berlin, avec son fils. Elle est d'abord bien accueillie. Mais très vite, question d'honneur, la famille s'oppose à son choix : mener une vie de mère célibataire en Allemagne. Umay et son fils doivent fuir de nouveau. Des yeux charbon brûlant dans un visage diaphane et anguleux, une force hors du commun dans un corps frêle : Sibel Kekilli (remarquée dans Head-on, de Fatih Akin) porte le film. Seule contre tous, elle compose un étonnant personnage féminin, fille reniée, femme libre, mère sacrificielle. Dans un Berlin menaçant, souvent filmé de nuit, elle se bat contre son destin de paria. Déchirée entre la volonté de s'émanciper et le besoin d'être aimée, elle enrage et encaisse.
    La mise en scène est sèche, les dialogues durs : « La main qui frappe est aussi celle qui apaise », dit le père à sa fille battue. Dans ce mélo, nulle sensiblerie, nul manichéisme. La famille d'Umay est bien intégrée, les parents sont aimants et la fratrie (l'aîné excepté) cherche d'abord à protéger sa soeur. Tous sont pourtant les jouets d'une force qui les dépasse : les codes de l'honneur et de la communauté. Le dilemme moral qui dévore ces bourreaux-victimes est incarné en eux. Le père vieillit de dix ans sous nos yeux, la mère s'abîme dans un silence lugubre... En les humanisant, la cinéaste dépasse le particularisme pour ­atteindre l'universel. 
    — Mathilde Blottière


     


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