samedi 16 mars 2013

130316 - ECOUTE - VIVALDI - Les Quatre Saisons



Antonio VIVALDI







LES QUATRE SAISONS

Le printemps (op. VIII/1)
L'été (op. VIII/2)
L'automne (op. VIII/3)
L'hiver (op. VIII/4)


LES SOLISTES DE ZAGREB
Jan Tomasow, violon
Anton Heiller, clavecin
sous la direction de
d'Antonio Janigro



Les Quatre Saisons ne sont pas seulement l'oeuvre la plus célèbre de VIVALDI, mais aussi le sommet de son art et la plus parfaite affirmation d'un génie qui sut unir l'ordre et la liberté.

Vers 1725, VIVALDI fit imprimer à Amsterdam son opus VIII qui, sous le titre Il Cimento dell' Armonia et dell' Invenzione, groupe douze concertos pour violon. Ce sont les quatre premiers de ces concertos qui constituent les Quatre Saisons.

Violoniste lui-même, VIVALDI dédia à l'expressivité mélodique du violon la moitié des quelques quatre cents concertos qu'il écrivit, mais les Quatre Saisons sont sa plus belle réussite dans ce domaine. Avec une irréprochable élégance de style, le jeu agile des cordes y permet un clair exposé des thèmes mélodiques, en même temps que leur épanouissement harmonieux et leur délicate ornementation.

Rarement, en effet, l'imagination mélodique de VIVALDI se révélera aussi créatrice que dans ces concertos. Les mélodies instrumentales y sont proches du chant lyrique, comme si VIVALDI avait voulu en homme de théâtre, convier les cordes au bel canto.

Et c'est aussi dans l'esprit du théâtre qui inspira le caractère descriptif des Quatre Saisons, véritable opéra instrumental dont VIVALDI écrivit l'argument en quatre poèmes et dont il truffa la partition d'indications presque scéniques. Mais cette intention descriptive n'est que superficielle et le classicisme de VIVALDI suffisait à le garder des tentations de la musique imitative. Plus qu'une imitation de la nature, les Quatre Saisons sont une traduction des sentiments qu'elle éveille. La rigoureuse continuité du discours musical exclut d'ailleurs tout aspect anecdotique. Les Quatre Saisons ne sont pas une succession de petits tableaux, mais le long chant harmonieux et incantatoire des fastes de la nature. Un chant dont la beauté peut sans cesse être redécouverte, car elle est inépuisable.



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