jeudi 14 mars 2013

130314 - FILM TV - Le Terminal


  • Date de sortie
  • Réalisé par
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  • Nationalité

    Synopsis et détails


    Viktor Navorski est l'un de ces milliers de touristes, venus des quatre coins du monde, qui débarquent chaque jour à l'Aéroport JFK de New York. Mais, à quelques heures de son arrivée, voilà qu'un coup d'État bouleverse sa petite république d'Europe Centrale, mettant celle-ci au ban des nations et faisant de Viktor... un apatride. Les portes de l'Amérique se ferment devant lui, alors même que se bouclent les frontières de son pays : Viktor est bel et bien coincé...



    SYNOPSIS

    A peine débarqué à l'aéroport JFK, à New York, Viktor Navorski n'a qu'une seule idée en tête : flâner quelques heures dans la «ville qui ne dort jamais». Mais, contre toute attente, son visa lui est catégoriquement refusé car un coup d'Etat vient de se produire dans son pays. Devenu apatride en quelques instants, Viktor n'a alors pas d'autre choix que de vivre temporairement dans l'aérogare, en espérant que la situation se règle le plus rapidement possible. Parlant très mal l'anglais et étranger à toutes les coutumes du pays, l'homme apprend progressivement à vivre dans la débrouille, car il est confronté à une bureaucratie totalement absurde...

     

     

     

    LA CRITIQUE TV DE TELERAMA DU 09/10/2010

    On aime beaucoup Film de Steven Spielberg (The Terminal, USA, 2004). Scénario : Sacha Gervasi, Jeff Nathanson. 125 mn. VF. Avec Tom Hanks : Viktor Navorski. Catherine Zeta-Jones : Amelia Warren. Stanley Tucci : Frank Dixon.
    Genre : fable philosophe.
    Le cinéma de divertissement est devenu pour Spielberg un exercice d'élégance qui permet, à l'occasion, d'évoquer les choses importantes de la vie sans s'appesantir. Cette légèreté-là brille dans Le Terminal, comédie américaine à l'ancienne, apparemment. Son héros, Viktor Navorski, vient d'un pays imaginaire, la Krakosie. Dans cette république d'Europe centrale, la guerre vient d'éclater et les frontières sont fermées. Viktor, qui parle avec un accent slave made in Hollywood, se retrouve coincé à New York dans l'aéroport JFK, magnifique décor de studio. Des tracasseries avec la police l'attendent, mais il a un passeport pour l'amour avec une hôtesse de l'air.
    Travailler de ses mains pour gagner sa vie, économiser à la sueur de son front pour courtiser et séduire une femme : Viktor incarne des valeurs qui appartiennent au passé mais qui, pour Spielberg, ne sont pas dépassées. Il s'agit pour le cinéaste de revendiquer l'héritage des pères, ceux qui nous ont appris à vivre, à survivre parfois. Car Spielberg raconte aussi comment naître en Krakosie ou ailleurs vous donne une identité qui peut, un jour, vous valoir d'être enfermé, prisonnier d'autres hommes, nés sous d'autres cieux. Le Terminal devient un microcosme où les mots de fraternité, de liberté et de mémoire résonnent fort.


    Frédéric Strauss
     

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