vendredi 15 mars 2013

130315 - ECOUTE - VIVALDI - Concertos pour piccolo, luth et viole d'amour


Antonio VIVALDI




QUATRE CONCERTOS
POUR PICCOLO, LUTH
ET VIOLE D'AMOUR




Concerto en ut majeur
pour piccolo

Concerto en la mineur
pour piccolo

Concerto en ré mineur
pour viole d'amour

Trio en ré mineur
pour viole d'amour et luth


Günter Lemmen, viole d'amour
Anton Stingl, luth
Hans Maryn Linde, piccolo
Paul Grund et Artur Rumetsch, mandolines
ORCHESTRE DE CHAMBRE DU WURTEMBERG
sous la direction de
Jörg Faerber




           VIVALDI fit succéder le règne du concerto de soliste à celui du concerto grosso. Ceci lui permit de convier les instruments les plus divers à prendre, tour à tour, le premier rôle dans les quelques quatre cents concertos qu'il compose.

       Ce sont ici des timbres précieux qui sont invités à dialoguer avec l'orchestre à cordes : ceux du piccolo, de la viole d'amour et du luth, instruments de jadis, dont la jeunesse traverse les siècles, préservée par l'élégance d'écriture du grand compositeur vénitien.

          VIVALDI composa trois concertos pour le piccolo, cette délicieuse petite flûte qui enchanta le XVIII° siècle et possédait alors ses virtuoses. Parce qu'il disposait de l'un d'eux, au talent exceptionnel, Vivaldi a pu ignorer les limites de l'instrument et lui confier un rôle concertant. Ainsi sont nés ces deux précieux joyaux : le concerto en ut majeur et le concerto en la mineur.

        La viole d'amour est un autre des instruments au charme magique qui sollicitèrent le génie de VIVALDI. Il ne dédia pas moins de sept concertos à sa sonorité argentine. Le plus beau est le concerto en ré mineur P 288 révélé par HINDEMITH, en 1932, au Festival de Heidelberg. L'oeuvre méritait cet illustre admirateur : elle constitue, harmoniquement et mélodiquement, un des plus parfaits modèles de cette réussite totale qu'est le concerto vivaldien.

           Mais c'est dans le concerto en ré mineur P 266 que VIVALDI manifeste, evec le plus d'éclat, son habileté à créer de nouvelles combinaisons instrumentales. Rendant jeunesse au luth, qui avait connu son âge de gloire au XVI° siècle, il confie à sa galanterie la tendresse de la viole d'amour. L'orchestre se réduisant parfois à la seule ténuité des violons, le concertino des deux instruments fait monter son chant nostalgique et nous charme par un largo cantabile qui est une des pages les plus séduisantes de la musique baroque.


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