John
DOWLAND
LACRIMAE
PAVANES
& GAILLARDES
1
- Lacrimae Antiquae Pavan
2
- Sir John Souch his Galiard
3
- Lacrimae Antiquae Novae Pavan
4
- The King of Denmark's Galiard
5
- Lacrimae Gemmentes Pavan
6
- The Earl of Essex Galiard
7
- Lacrimae Tristes Pavan
8
- M. Thomas Collier his Galiard
9
- Lacrimae Coactae Pavan
10
- M. Nicolas Gryffith hus Galiard
11
- Mrs. Nichols his Almand
12
- Lacrimae Amantis Pavan
13
- M. Henry Noël his Galiard
14
- Lacrimae Verae Pavan
15
– Capitaine Digone Piper his Galiard
16
- Semper Dowland Semper Dolens
17
- M. Gilles Hobies Galiard
18
- M. Bucton's Galiard
19
- M. John Lancton's Pavan
20
- M. George Whitehead his Almand
PHILOMUSICA
OF LONDON
sous
la direction de
Thurston
Dart
John
DOWLAND naquit à Dublin en 1562 et fut, très jeune, au service des
ambassadeurs britanniques à Paris. Rentré en Angleterre, il est
reçu bachelier d'oxford en 1588 et se marie. Ne pouvant obtenir une
charge à la cour d'Elisabeth, il accompagne un grand seigneur en
Italie et réussit à devenir l'élève de Luca MARENZIO, le maître
du madrigal. En 1598, il devient luthiste du roi du Danemark, mais
son inconduite l'oblige à fuir Copenhague et, en 1606, il est démis
de ses charges danoises. Non sans difficultés, il obtient en
Angleterre le titre de luthiste royal en 1612 et meurt à Londres en
1626. Ses contemporains gardèrent de lui l'image d'un homme
charmant, un peu léger, et d'un excellent luthiste.
Mais
cet interprète virtuose, doublé d'un très bon chanteur, fut aussi
un compositeur de talent, qui laissa une œuvre abondante : des
pièces pour luth, bien sur, mais aussi des psaumes, des chansons et
des danses. Parmi celles-ci, un recueil brille d'un éclat tout
particulier : celui des Lacrimae.
Ce
recueil, dont voici l'enregistrement intégral, fut publié en 1604
et comporte vingt et une pièces : dix Pavanes, neuf
Gaillardes et deux Allemandes. Le succès fut tel que,
dès 1612, DOWLAND pouvait se féliciter de ce que « ses humbles
efforts aient trouvé grâce dans la plupart des pays d'Europe, et
aient été imprimés dans huit des plus célèbres cités d'au-delà
des mers ».
Dans
cette suite de danses se manifestent avec éclat les qualités que
Roland de Candé a eu si bien de discerner dans l'oeuvre de John
DOWLAND : « la perfection de son invention mélodique, la
maturité de son sens harmonique, la fine qualité poétique de son
lyrisme personnel ». Avec les Lacrimae, il a peut-être
donné à cet âge d'or de la musique anglaise que fut le règne de
Jacques I° son plus précieux et plus scintillant joyau.
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