mercredi 29 mai 2013

130529 - ECOUTE - DOWLAND, John - Lachrimae


John DOWLAND



LACRIMAE
PAVANES & GAILLARDES


1 - Lacrimae Antiquae Pavan

2 - Sir John Souch his Galiard

3 - Lacrimae Antiquae Novae Pavan

4 - The King of Denmark's Galiard

5 - Lacrimae Gemmentes Pavan

6 - The Earl of Essex Galiard

7 - Lacrimae Tristes Pavan

8 - M. Thomas Collier his Galiard

9 - Lacrimae Coactae Pavan

10 - M. Nicolas Gryffith hus Galiard

11 - Mrs. Nichols his Almand

12 - Lacrimae Amantis Pavan

13 - M. Henry Noël his Galiard

14 - Lacrimae Verae Pavan

15 – Capitaine Digone Piper his Galiard

16 - Semper Dowland Semper Dolens

17 - M. Gilles Hobies Galiard

18 - M. Bucton's Galiard

19 - M. John Lancton's Pavan

20 - M. George Whitehead his Almand



PHILOMUSICA OF LONDON
sous la direction de
Thurston Dart



John DOWLAND naquit à Dublin en 1562 et fut, très jeune, au service des ambassadeurs britanniques à Paris. Rentré en Angleterre, il est reçu bachelier d'oxford en 1588 et se marie. Ne pouvant obtenir une charge à la cour d'Elisabeth, il accompagne un grand seigneur en Italie et réussit à devenir l'élève de Luca MARENZIO, le maître du madrigal. En 1598, il devient luthiste du roi du Danemark, mais son inconduite l'oblige à fuir Copenhague et, en 1606, il est démis de ses charges danoises. Non sans difficultés, il obtient en Angleterre le titre de luthiste royal en 1612 et meurt à Londres en 1626. Ses contemporains gardèrent de lui l'image d'un homme charmant, un peu léger, et d'un excellent luthiste.

Mais cet interprète virtuose, doublé d'un très bon chanteur, fut aussi un compositeur de talent, qui laissa une œuvre abondante : des pièces pour luth, bien sur, mais aussi des psaumes, des chansons et des danses. Parmi celles-ci, un recueil brille d'un éclat tout particulier : celui des Lacrimae.

Ce recueil, dont voici l'enregistrement intégral, fut publié en 1604 et comporte vingt et une pièces : dix Pavanes, neuf Gaillardes et deux Allemandes. Le succès fut tel que, dès 1612, DOWLAND pouvait se féliciter de ce que « ses humbles efforts aient trouvé grâce dans la plupart des pays d'Europe, et aient été imprimés dans huit des plus célèbres cités d'au-delà des mers ».

Dans cette suite de danses se manifestent avec éclat les qualités que Roland de Candé a eu si bien de discerner dans l'oeuvre de John DOWLAND : « la perfection de son invention mélodique, la maturité de son sens harmonique, la fine qualité poétique de son lyrisme personnel ». Avec les Lacrimae, il a peut-être donné à cet âge d'or de la musique anglaise que fut le règne de Jacques I° son plus précieux et plus scintillant joyau.

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