mercredi 8 mai 2013

1301508 - ECOUTE - MOZART - Quintette et Concerto pour clarinette




Wolfgang Amadeus MOZART

 
 
 
 
 


QUINTETTE ET CONCERTO

POUR CLARINETTE





Quintette pour clarinette et cordes

en la majeur K 581

1 - Allegro

2 - Larghetto

3 – Menuetto

4 – Allegretto con Variazioi



Jost Michaels, Clarinette

QUATUOR ENDRES

Heinz Endres & Joseph Rottenfusser, violons

Fritz Ruf, alto – Adolph Schmid, violoncelle









Concerto pour clarinette et orchestre

en la majeur K 622

1 - Allegro

2 – Adagio

3 – Rondo. Allegro



Jost Michaels, Clarinette

WESTFALISCHES SYMPHONIEORCHESTER

sous la direction de

Hubert Reichert









Hôte tardif de l'orchestre classique, la clarinette était encore réduite à un rôle mineur, malgré l'attention que lui avait accordée l'Ecole de Mannheim, quand MOZART lui conféra ses lettres de noblesse et « la traita comme s'il avait été le premier à découvrir ses charmes » (Alfred EINSTEIN).



Durant les dernières années de sa vie, il lui accorda une place essentielle et lui dédia successivement deux chefs-d'œuvre : un Quintette et un Concerto.



La clarinette, chez MOZART, est liée à l'appartenance maçonnique et il est difficile de nier le rôle ésotérique et initiatique qu'il lui réserve, comme symbole de fraternité. C'est d'ailleurs pour l'un de ses frères maçons, Anton STADLER, virtuose de la clarinette, qu'il écrira le Quintette et le Concerto.



Le Quintette pour clarinette et cordes en la majeur K 581, composé en fin 1789, traduit cet idéal de fraternité en rejetant, miraculeusement, tout dualisme entre la clarinette et les cordes.



Le Concerto pour clarinette et orchestre en la majeur K 622 est une des ultimes œuvres de MOZART, puisqu'il fut terminé en octobre 1791, à peine plus d'un mois avant la mort du compositeur. Comme dans le Quintette, il y a une étroite fusion entre l'expression soliste et celle de l'ensemble orchestral. Malgré son extrême simplicité, son sublime dépouillement, on, ne peut qu'être saisi par la rayonnante beauté de cette œuvre.



Ce chant fraternel que MOZART avait exprimé sur le mode lyrique dans le Quintette, il le poursuit dans le Concerto en lui donnant une forme plus majestueuse et plus dramatique. Mais dans ce chant unique, c'est l'âme mozartienne qui s'exprime pleinement et livre son plus secret message : celui d'une poignante nostalgie de la fraternité humaine et de l'amour

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