vendredi 31 mai 2013
jeudi 30 mai 2013
130531 - ECOUTE - RAMEAU - Les Pièces de clavecin en Concert
Jean-Philippe
RAMEAU
Les
Pièces en Concert
PREMIER
CONCERT
1
– La Coulicam
2
– La Livri
3-
Le Vézinet
DEUXIEME
CONCERT
1
– La Laborde
2
– La Bouconi
3-
L'Agaçante
4
– Menuets I et II
TROISIEME
CONCERT
1
– La Poplinière
2
– La Timide
3-
Tambourins I et II
QUATRIEME
CONCERT
1
– La Pantomime
2
– L'Indiscrète
3-
La Rameau
CINQUIEME
CONCERT
1
– La Forqueray
2
– La Cupis
3-
La Marais
Jean-Pierre
Rampal, flûte
Robert
Veyron-Lacroix, clavecin
Jacques
Neilz, violoncelle
Quand
RAMEAU naquit en 1683, LULLY vivait encore et quand il mourut, en
1765, Paris avait entendu MOZART : c'est donc presque un siècle,
décisif dans l'histoire musicale, que recouvre cette longue vie
laborieuse. Et pourtant c'est en 1722 seulement que RAMEAU, presque
quadragénaire, sort de l'obscurité en publiant son Traité de
l'Harmonie réduite à ses Principes naturels.
Oeuvre
fondamentale, ce texte est la première synthèse lucide du savoir
musical. RAMEAU s'y montre héritier du cartésianisme et philosophe
de son siècle. Résolu à « être sans égard pour les habitudes
et les idées reçues », c'est à la raison et à l'expérience
qu'il demande d'établir les normes de l'art musical.
Cette
lucidité obstinée, jointe à une certaine dureté de caractère, à
longtemps valu à RAMEAU une réputation de sécheresse et notre
époque commence seulement à découvrir son vrai visage. La sienne,
pourtant éprise de sensibilité, ne s'y était point trompée : elle
avait senti quel feu intérieur possédait cet homme quand
l'inspiration le saisissait et, de son vivant même, elle reconnut
son génie.
Ce
génie, il éclate dans ses opéras, mais ce sont ses œuvres
instrumentales qui justifient le mieux son lucide orgueil : « j'ai
au-dessus des autres la connaissance des couleurs et des nuances ».
Les Pièces de Clavecin en Concert sont, à ce titre, son
chef-d'oeuvre et l'un des plus indiscutables sommets de la musique
française.
Publiées
en 1741, elles ont toutes la grâce du XVIII° siècle, mais auréolée
de cette lumière qui est le don propre de RAMEAU. Il y émancipe le
clavecin de toute conception polyphonique et, le libérant du rôle
auxiliaire de basse continue, en fait un solide virtuose. De cette
révolution lucide est né le concerto français pour clavier, en
même temps que jaillissait de cette œuvre lumineuse la clarté
dont, jusqu'à nos jours, la musique française a gardé le radieux
privilège.
130530 - THEATRE - Le Rapport LANGHOFF
SPECTACLELe Rapport Langhoffmise en scène Marie-José Malisde Matthias Langhoff |
En 1987, le metteur en scène Matthias Langhoff, un temps pressenti
pour diriger la Comédie de Genève, mit sur le papier ce qu’il attendait
d’un théâtre de son temps. Ce sont ces réflexions qui constituent le
fameux Rapport Langhoff.
Marie-José Malis, accompagnée dans sa recherche par de nombreux
membres de l’équipe de la Comédie, interroge ce «rapport» et en propose
l’adaptation. Comme beaucoup de metteurs en scène, c’est par ce texte
qu’elle a d’abord connu la Comédie. Lieu rêvé, repensé, la Comédie y
devient l’emblème de tous les théâtres et le support d’une méditation
sur le travail, l’espérance, la vie qu’on y mène. Le texte de Langhoff,
polémique, idéal, aura été une des étapes marquantes des cent ans de vie
de ce théâtre, une provocation amoureuse, pour que, refondé, il y soit
retrouvé au plus haut. Il était temps d’y faire retour!
Matthias Langhoff,
né en 1941 à Zurich, est un metteur en scène francoallemand, ancien
directeur du Théâtre de Vidy et ancien codirecteur du Berliner Ensemble.
Ses mises en scène ont fait date dans l’histoire du théâtre, en
particulier celles qu’il a signées avec Manfred Karge comme La Bataille de Heiner Müller, Prométhée enchaîné d’Eschyle, Marie Woyzeck de Georg Büchner, ou Le Prince de Hombourg de Heinrich von Kleist, mais aussi celles qu’il a réalisées depuis le milieu des années 1980 comme Mademoiselle Julie de August Strindberg, La Mission de Heiner Müller, ou plus récemment Un Hamlet-cabaret d’après William Shakespeare.
Marie-José Malis, metteure en scène, agrégée de lettres
modernes, enseigne le théâtre à l’Université de Montpellier. Elle a
fondé en 1994 la compagnie La Llevantina. Parmi ses mises en scènes
récentes, on peut citer Le Prince de Hombourg de Heinrich von Kleist (2009), On ne sait comment de Luigi Pirandello (2011) et Le Plaisir d’être honnête de Luigi Pirandello, créé à la Comédie la saison dernière.
avec Olivier Horeau Michel Kullmann Victor Ponomarev traduction Monica Budde |
scénographie Adrien Marès Jean-Antoine Telasco lumière Jessy Ducatillon costumes Pascal Batigne |
production: Comédie de Genève
coproduction: Cie La Llevantina
mercredi 29 mai 2013
130530 - ECOUTE - Arthur HONEGGER - Deux Symphonies
Arthur
HONEGGER
DEUX
SYMPHONIES
Symphonie
n°2 « Symphonie pour cordes »
Symphonie
n°3 « Symphonie Liturgique »
ORCHESTRE
PHILARMONIQUE TCHEQUE
sous
la direction de
Serge
Baudo
Unissant
l'audace de l'écriture au sens de la robustesse architecturale,
Arthur HONEGGER (1892-1955) laisse une œuvre puissante et originale,
dont il faut chercher le sommet dans les oratorios et dans les cinq
symphonies. Ecrites au long de vingt années, elles marquent autant
d'étapes dans le cours d'une vis féconde. Ces œuvres graves, à la
fois discrètes et véhémentes, sont l'affirmation multiple d'une
unique foi dans l'homme et la musique. Lucide dans son angoisse,
HONEGGER a imposé une perfection formelle à un des plus grands cris
d'inquiétude et d'espérance de notre temps.
De
cet ensemble symphonique monumental émergent deux œuvres
essentielles qui sont réunies sur ce disque : les seconde et
troisième symphonies. Elles suffisent à résumer l'art d' HONEGGER,
à en dire la beauté, la grandeur et la vérité.
La
Seconde Symphonie,
dite Symphonie pour cordes, fut écrite en 1941, au cœur de
la guerre. Elle en porte tout le déchirement profond, transfiguré
par un lyrisme généreux. Dès la première partie, au dessus d'un
affrontement rythmique, s'esquisse un admirable dessin obstiné des
altos. Une large phrase pathétique des violoncelles lui succède,
dans l'angoisse d'un adagio, puis cède place au chant passionné des
violons jusqu'à ce que jaillisse enfin le choral lumineux des
trompettes, prodigieuse clameur d'espérance.
La
Troisième Symphonie fut créée en 1946. C'est une œuvre
d'une rare intensité lyrique, au-delà de toute esthétique
traditionnelle, en même temps qu'une interrogation pathétique sur
la condition humaine. Elle doit son nom de Symphonie Liturgique
à son articulation autour de trois versets : d'abord l'irrésistible
fulgurance du Dies Irae, puis les lentes progressions du de
Profondis vers un cri d'angoisse déchirant et, enfin, l'envolée
radieuse du Dona nobis Pacem à laquelle répond le chant
angélique d'un oiseau.
130530 - FILM TV - BURIED
|
130529 - ECOUTE TV - STRAVINSKY - Le Sacre du Printemps
Le Sacre du printemps
Synopsis
Le 29 mai 1913, sur la scène du tout nouveau Théâtre des Champs-Elysées à Paris, les Ballets russes créent une oeuvre phare du XXe siècle : «Le Sacre du printemps» d'Igor Stravinsky, chorégraphié par Nijinski. Cette oeuvre novatrice, qui déchaîna à l'époque la fureur des spectateurs, a révolutionné la musique et la danse, et constitue une référence majeure pour de nombreux chorégraphes. Pour célèbrer le centenaire de cette création ainsi que celui du Théâtre des Champs-Elysées, cette soirée de gala met au programme le ballet original de Nijinski...
La critique TV de télérama du 25/05/2013
Ce mercredi 29 mai, Le Sacre du printemps souffle fièrement ses cent bougies en direct du Théâtre des Champs-Elysées, dans la salle même (alors flambant neuve) où il fut créé et violemment conspué. Depuis, au gré de ses multiples réinterprétations, Le Sacre du printemps n'a cessé de ressusciter, le scandale laissant place à une fascination toujours renouvelée pour la beauté et la puissance de l'oeuvre.
On applaudira ce soir deux versions du ballet :
La première est donnée
dans la chorégraphie originale de
Vaslav Nijinski
la seconde,
Sacre,
est la relecture inédite,
et intrigante,
qu'en propose l'Allemande
Sasha Waltz.
130529 - ECOUTE - DOWLAND, John - Lachrimae
John
DOWLAND
LACRIMAE
PAVANES
& GAILLARDES
1
- Lacrimae Antiquae Pavan
2
- Sir John Souch his Galiard
3
- Lacrimae Antiquae Novae Pavan
4
- The King of Denmark's Galiard
5
- Lacrimae Gemmentes Pavan
6
- The Earl of Essex Galiard
7
- Lacrimae Tristes Pavan
8
- M. Thomas Collier his Galiard
9
- Lacrimae Coactae Pavan
10
- M. Nicolas Gryffith hus Galiard
11
- Mrs. Nichols his Almand
12
- Lacrimae Amantis Pavan
13
- M. Henry Noël his Galiard
14
- Lacrimae Verae Pavan
15
– Capitaine Digone Piper his Galiard
16
- Semper Dowland Semper Dolens
17
- M. Gilles Hobies Galiard
18
- M. Bucton's Galiard
19
- M. John Lancton's Pavan
20
- M. George Whitehead his Almand
PHILOMUSICA
OF LONDON
sous
la direction de
Thurston
Dart
John
DOWLAND naquit à Dublin en 1562 et fut, très jeune, au service des
ambassadeurs britanniques à Paris. Rentré en Angleterre, il est
reçu bachelier d'oxford en 1588 et se marie. Ne pouvant obtenir une
charge à la cour d'Elisabeth, il accompagne un grand seigneur en
Italie et réussit à devenir l'élève de Luca MARENZIO, le maître
du madrigal. En 1598, il devient luthiste du roi du Danemark, mais
son inconduite l'oblige à fuir Copenhague et, en 1606, il est démis
de ses charges danoises. Non sans difficultés, il obtient en
Angleterre le titre de luthiste royal en 1612 et meurt à Londres en
1626. Ses contemporains gardèrent de lui l'image d'un homme
charmant, un peu léger, et d'un excellent luthiste.
Mais
cet interprète virtuose, doublé d'un très bon chanteur, fut aussi
un compositeur de talent, qui laissa une œuvre abondante : des
pièces pour luth, bien sur, mais aussi des psaumes, des chansons et
des danses. Parmi celles-ci, un recueil brille d'un éclat tout
particulier : celui des Lacrimae.
Ce
recueil, dont voici l'enregistrement intégral, fut publié en 1604
et comporte vingt et une pièces : dix Pavanes, neuf
Gaillardes et deux Allemandes. Le succès fut tel que,
dès 1612, DOWLAND pouvait se féliciter de ce que « ses humbles
efforts aient trouvé grâce dans la plupart des pays d'Europe, et
aient été imprimés dans huit des plus célèbres cités d'au-delà
des mers ».
Dans
cette suite de danses se manifestent avec éclat les qualités que
Roland de Candé a eu si bien de discerner dans l'oeuvre de John
DOWLAND : « la perfection de son invention mélodique, la
maturité de son sens harmonique, la fine qualité poétique de son
lyrisme personnel ». Avec les Lacrimae, il a peut-être
donné à cet âge d'or de la musique anglaise que fut le règne de
Jacques I° son plus précieux et plus scintillant joyau.
130529 - ECOUTE - BUXTEHUDE - 5 Pièces pour Orgue
Dietrich
BUXTEHUDE
CINQ
PIECES
POUR
ORGUE
Toccata
en fa majeur
Prélude
et fugue en mi mineur
Prélude
et fugue en fa dièse mineur
Variations :
Vater unser in Himmelreich
Magnificat
primi toni
Finn
Videro, à l'orgue Frobenius
de
Saint-Jean de Vejle (Danemark)
En
octobre 1705, ayant obtenu un congé d'un mois, BACH quittait
Arnstadt et, à pied, se rendait à Lübeck. Deux ans plus tôt,
HAENDEL avait accompli le même pélerinage dans la même intention :
entendre l'illustre organiste Dietrich BUXTEHUDE interpréter ses
œuvres. Et le jeune BACH sera si impressionné par le génie du
vieux maître, son aîné d'un demi-siècle, que les quatre semaines
se feront quatre mois et qu'Arnstadt faillit ne pas revoir son
organiste. Tels étaient la gloire et le rayonnement de BUXTEHUDE.
C'est
au Danemark, son pays natal, qu'il avait commencé sa carrière. Fils
de l'organiste d'Elseneur, il lui succéda à ce poste. Mais sa
réputation s'étendit si rapidement que Lübeck lui confia, en 1668,
l'orgue prestigieux de Sainte-Marie. Il restera à ce poste jusqu'à
sa mort, en 1707, faisant de Lübeck une capitale musicale et
laissant une œuvre considérable dont, malheureusement, une partie
seulement nous est parvenue. Elle fait, bien entendu, part royale à
l'orgue.
Dans
ce domaine, BUXTEHUDE n'est pas un novateur, mais un créateur.
Faisant la synthèse des formes de son temps, il les vivifie par sa
liberté créatrice, par le puissant souffle nordique de son
imagination, par l'originalité et la fraîcheur de son langage
musical, par l'imprévu d'une inspiration qui puise également dans
la simplicité et la grandeur. Il est, en lui-même, la conjonction
des chances heureuses et des dons exceptionnels qui font le génie.
Les
cinq œuvres groupées ici donnent la mesure de ce génie, qu'il
s'agisse de la Toccata en fa majeur, du Prélude et fugue en mi
mineur, du Prélude et fugue en fa dièse mineur ou, surtout, de deux
chorals admirables : les Variations et le Magnificat. Ces pages nous
montrent un artiste en pleine possession de sa technique et de son
imagination. Elles nous livrent BUXTEHUDE en sa grandeur, jeune à
travers les siècles par son audace capricieuse et sa libre
originalité.
130529 - LECTURE - GEO JUIN 2013
mardi 28 mai 2013
130528 - LIRE HORS-SERIE - MARCEL PROUST
dimanche 26 mai 2013
130527 - LECTURE - Jean-Yves CENDREY - Honecker 21
130526 - FILM CINEMA - Gatsby le magnifique
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