samedi 6 avril 2013

130406 - ECOUTE - Heinrich SCHÜTZ - Neuf motets de Noêl




Heinrich SCHÜTZ

 
 
 

 
 
 
 
 
 

NEUF MOTETS DE NOËL

MOTETS DE LA GEISTLICHEN CHORMUSIK



1 – Also hat Gott die Welt geliebt, SWV 380

2 – Das ist ja gewisslich wahr, SWV 388

3 – Tröstet, tröstet mein Volk, SWV 382

4 – Ich bin eine rufende Stimme, SWV 383

5 – O lieber Herre Gott, SWV 381

6 – Ein Kind ist uns geboren, SWV 384

7 – Die Himmel erzählen die Ehre Gottes, SWV 386

8 – Es ist erschienen, SWV 371

9 – Das Wort ward Fleisch und wohnet unter uns,

SWV 385





SPANDAUER KANTOREI

sous la direction de

Helmuth Rilling







          Entre ces deux géants que sont MONTEVERDI et BACH, l'histoire musicale n'a connu qu'un seul génie créateur qui leur soit comparable : celui d'Heinrich SCHÜTZ. Il domine, de toute la puissance de son œuvre gigantesque, la musique allemande du XVII° siècle.



           Sa longue vie, de 1585 à 1672, lui a permis à la fois de recueillir l'héritage des traditions polyphoniques de la Renaissance allemande et d'accueillir les richesses neuves de l'art monodique italien. Réussissant la synthèse magistrale de ces deux courants, à un moment décisif de l'histoire musicale, il put imposer à celui-ci l'apport novateur de son génie.



          La Geistliche Chormusik est un des sommets de son œuvre.Les quarante-cinq motets, écrits pour cinq à sept voix, de ces Grands Concerts spirituels, furent publiés en 1648, l'année même où prenait fin la guerre de Trente Ans. QCHÜTZ a alors atteint la pleine maîtrise de son art et, enfin libéré de toutes servitudes, il le met au service de l'espression religieuse collective. Sans renoncer à donner une puissance expressive et subjective aux testes scripturaires qui l'inspirent, il s'efforce de traduire les sentiments de tout un peuple en une haute prière communautaire.



           Les neuf motets de Noël réunis ici comptent parmi les joyaux de cette Geistliche Chormusik. Ils possèdent « cette solennité héraldique qui sera jusqu'à nos jours une des couleurs de toute la musique allemande » (L. Rebatet). Avec une ampleur admirable et une absolue sûreté d'écriture, ils sont le chant profond de la foi en même temps qu'une somptueuse broderie sonore ;



          SCHÜTZ y résume la riche expérience humaine qui a fait de lui une des grandes consciences européennes de son temps. Mais il y apporte aussi, pour chanter l'exultation de Noël, la tendresse d'une âme émerveillée par le mystère dont elle magnifie la grandeur.






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