jeudi 11 octobre 2012

121011 - ECOUTE - GLENN GOULD - BACH - Partitas 1 Concerto italien


La statue de Glenn GOULD à TORONTO



Glenn Gould (1932-1982)

BACH

Partita n°1 en si bémol majeur BWV 825
1 - Prélude
2 - Allemande
3 - Corrente
4 - Sarabande
5 - Menuet 1 - Menuet 2
6 - Gigue

 Partita n°2 en do mineur BWV 826
 7 - Sinfonia
8 - Allemande
9 - Courante
10 - Sarabande
11 - Rondeaux
12 - Capriccio

Partita n°5 en sol majeur BWV 829
13 - Praeambulum
14 -  Allemande
15 - Corrente
16 - Sarabande
17 - Tempo di Minuettp
18 - Passepied
19 - Gigue

Partita n°6 en mi mineur BWV 830  

20 - Toccata
21 - Allemande
22 - Corrente
23 - Air
24 - Sarabande
25 - Tempo di Gavotta
26 - Gigue

Concerto italien en la majeur BWV 971
27 -  Allegro
28 - Andante
29 - Allegro vivace 



     Parmi les figures du monde musical, le pianiste canadien Glenn Gould occupe une place à part. Sa personnalité - adulée ou décriée - et son héritage musical ont fait l'objet de nombreuses polémiques. "Pianiste de génie", "ermite excentrique" : les qualificatifs abondent lorsqu'on évoque celui dont le nom reste associé aux Variations Goldberg. Ses activités l'ont amené à endosser de multiples rôles : compositeur, réalisateur de documentaires radiophoniques et télévisés, journaliste, pianiste, claveciniste, organiste, chef d'orchestre, producteur ou critique musical. Plus que son jeu pianistique très particulier et les singularités de l'individu, sa prolixité, ses facéties et le caractères abrupt de certaines de ses positions ont pu faire passer au second plan une pensée musicale d'une rare envergure. C'est sans doute pour cela qu'il est si difficile à admettre chez Glenn Gould : la coexistence d'une réflexion approfondie, dépassant de loin le seul cadre de la musique, et d'un goût prononcé de la mise en scène, contradiction apparente, qui porte à ne pas le prendre au sérieux. Poussant parfois ses réflexions à l'extrême, il synthétise ses points de vue en formules lapidaires et provocatrices semblant prendre le contre-pied des idées reçues. Son aura résulte en partie d'une médiatisation excessive et de l'abondante littérature qu'il a suscitée et alimentée. Ecrits, entretiens, correspondances ont fait l'objet d'une publication quasi exhaustive, et cette profusion d'informations, à force de redites et de contradictions, nourrit la confusion. A cela s'ajoute la ligne même de son discours, faite de digressions et d'ellipses, qui traduit une activité intellectuelle "polyphonique", exigeant toutes les ressources de l'interlocuteur. Trente ans après la disparition de Glenn Gould, il est temps de revenir sur les thèmes dominants qui structurent un message et une pensée musicale toujours d'actualité.

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