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Soustitre :    Genre : Téléfilm de suspense Durée : 90 mn Origine : Français Acteur / rôle : Thierry Godard :Bruno Gaillon Géraldine Pailhas :Betty Gaillon Michaël Abiteboul :Renan Lavil Yannick Choirat :Franck Letellier Laura Genovino :Marion Alix Poisson :Nathalie Beaumont Firmin Migica :Léo Michelle Goddet :Viviane Réalisateur : Jean-Xavier de Lestrade Synopsis de La disparition
           C'est l'histoire d'une femme qui disparaît un dimanche matin 
comme les autres. Elle s'appelle Betty, et sa disparition laisse des 
traces aussi énigmatiques que mystérieuses. Une fugue ? Même si elle ne 
semblait pas heureuse en ménage, jamais Betty n'aurait abandonné ses 
deux enfants. Un meurtre ? Aucune trace de violence, pas de corps 
retrouvé. Et qui aurait pu tuer Betty ? Comment ? Et surtout pourquoi ? 
Pour Franck, son amant, une certitude s'impose : Betty a été tuée. Tout 
paraît accuser son mari, apparemment indifférent à la disparition de 
Betty. Dès lors, Franck le traque. Mais la vérité, si vérité il y a, 
prend un plaisir malin à se cacher dans les multiples ambivalences de 
ces trois personnages, qui paraissent se jouer des enquêteurs...
     La critique TV de télérama du 29/09/2012  
          Une mère de famille 
disparaît, son amant avertit la police et accuse le mari de l'avoir 
tuée. Les enquêteurs en sont également persuadés, d'autant plus que le 
suspect s'est débarrassé du matelas sur lequel dormait la victime... Les
 amateurs de fait divers auront reconnu les grandes lignes de l'affaire 
Viguier, qui fit la une des journaux dans les années 2000 : après deux 
procès, l'universitaire toulousain Jacques Viguier a été acquitté du 
meurtre de son épouse (dont le corps n'a jamais été retrouvé) alors que 
son rival se voyait infliger un rappel à la loi pour « subornation de 
témoin ». 
          Jean-Xavier de Lestrade, réalisateur multiprimé pour ses documentaires sur la justice (Un coupable idéal, Soupçons...),
 s'est inspiré de cette histoire pour réaliser une fiction audacieuse, 
qui bouscule les habitudes en matière de polar. Le récit en flash-back 
morcelés avec de nombreux changements de points de vue amène le 
téléspectateur à douter en permanence. Et à s'interroger sur la 
fragilité de son jugement : les apparences sont contre le mari (Thierry 
Godard, étonnant d'opacité), mais l'amant n'a-t-il pas, lui aussi, des 
choses à cacher ? Et l'intime conviction de la policière (formidable 
Alix Poisson) n'est-elle pas parasitée par ses propres sentiments 
maternels ? La mise en scène aux cadres constamment mobiles, comme 
flottants, traduit superbement ce sentiment d'incertitude.   Samuel Douhaire | 
mercredi 3 octobre 2012
121003 - FILM TV - La disparition
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