lundi 9 juillet 2012

120709 - FILM TV - La chasse

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  • Date de reprise
  • Date de sortie
    (1h 40min
  • Réalisé par
  • Avec
  • Genre
  • Nationalité

    Synopsis et détails

    Interdit aux moins de 16 ans
     

    La police new-yorkaise enquête sur deux meurtres d'homosexuels appartenant à la tendance sado-masochiste, qu'elle pense être dus au même tueur. Le capitaine David Edelson, chargé de l'affaire, propose à un jeune policier en uniforme, Steve Burns - qui possède les caractéristiques physiques des victimes - d'infiltrer la communauté gay. Comme il ambitionne de devenir "enquêteur", Steve, voyant la possibilité d'une rapide promotion, accepte, en dépit du danger qu'il encourt.
     

    Installé dans un appartement de Greenwich Village, Steve fréquente toutes les nuits les lieux de rendez-vous homosexuels : bars, discothèques, boîtes de nuit, jardins publics.
    L'assassin, habillé d'un blouson de cuir à pièces métalliques cliquetantes, porteur d'une casquette de motocycliste et le visage dissimulé derrière des lunettes de soleil, frappe par deux fois encore..

     

    LA CRITIQUE TV DE TELERAMA DU 22/01/2011

    On aime un peu Film de William Friedkin (Cruising, USA/Allemagne, 1980). 100 mn. VM. Avec Al Pacino : Steve. Paul Sorvino : Edelson.

    Genre : trouble every day.

    Tout le monde s'est beaucoup énervé, à l'époque. Les homosexuels, qui s'estimait, une fois de plus, représentée comme un ramassis de criminels psychopathes. Mais les cinéphiles aussi, qui trouvaient douteux le travail de William Friedkin, filmant le milieu homosexuel sado-maso de New York comme un explorateur découvrant des tribus inconnues...

    A revoir le film, on est frappé par l'extrême audace des scènes de drague. Friedkin les filme en documentariste, sans jugement moralisateur. Ce qui l'intéresse, c'est d'explorer les zones troubles qui sommeillent en nous. Pourquoi le flic, apparemment sans faille (Pacino, génial), se trouble-t-il au cours de cette enquête ? Parce qu'il découvre un monde différent qui vit naturellement sa différence ? Ou qu'il se découvre différent dans le monde dit normal, qui refoule tout ce qui pourrait être différent ?

    Alors oui, plein de « petits trucs » ont vieilli : la comptine que le tueur entonne avant chaque meurtre, le rituel gay (à base de mouchoirs colorés...), mais le polar reste extrêmement efficace. Et sa conclusion est joliment ambiguë : tandis que Pacino, visage lavé (démaquillé ?), se contemple dans son miroir sans se reconnaître, sa copine enfile, vaguement amusée, les tenues cuir qu'il vient d'ôter. Pour ces deux-là, les jeux sont faits, rien ne va plus...


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