Jean-Sébastien
BACH
L'Art
de la Fugue
BWV
1080
ENSEMBLE
ARS REDIVIVA
sous
la direction de
Milan
Munclinger
L'
Art de la Fugue a été l'oeuvre ultime de BACH et sa mort, en
1750, en interrompit la composition. C'est un véritable testament
musical et la synthèse des efforts créateurs d'une vie entière.
Aussi ce monument demeure-t-il un des sommets les plus indiscutables
de toute l'histoire de la musique.
Dans
l' Art de la Fugue, BACH
renoue avec la vieille tradition polyphonique et, jetant par la
hardiesse de son écriture un pont vers un avenir lointain, en fait
un langage de demain. C'est
pourquoi notre époque perçut immédiatement la stupéfiante
jeunesse de l'oeuvre, lorsqu'elle la redécouvrit en 1927.
Présentant
un thème court, d'une trompeuse simplicité, BACH en tire une telle
diversité de variations rythmiques et mélodiques qu'il édifie un
véritable traité de composition fuguée. Le miracle est dans le
faut que cette intention didactique et cette haute exigence technique
aient pu produire une œuvre aussi séduisante.
Entre
les mains de BACH, le manuel se transforme en un poème pénétré de
mystère et de pure beauté : la quintessence de la maîtrise
contrapuntique devient, pour l'auditeur, pur plaisir de la musique.
Mais un plaisir dont la plénitude même dit que l'esprit y perçoit
une dimension inhabituelle de l'inspiration.
La
version que signe ici le grand musicologue Milan MUCLINGER s'impose
pour deux raisons essentielles. La première est d'ordre strictement
musical : MUCLINGER fait appel à un petit ensemble instrumental,
semblable à celui dont Bach disposait à Leipzig. La seconde est
d'ordre plus général : les intentions de MUCLINGER, comme la
virtuosité de ses musiciens, sont totalement et exclusivement au
service de l'oeuvre dans sa plus pure authenticité.
C'est
BACH seul ici, qui s'adresse à nous, dans la vérité et dans le
mystère de son génie.
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