mercredi 31 juillet 2013

130731 - LECTURE - Laurent GAUDE - Le soleil des Scorta



Parce qu’un viol a fondé leur lignée, les Scorta sont nés dans l’opprobre. A Montepuccio, leur petit village d’Italie du sud, ils vivent pauvrement, et ne mourront pas riches. Mais ils ont fait vœu de se transmettre, de génération en génération, le peu que la vie leur laisserait en héritage. Et en dehors du modeste bureau de tabac familial, créé avec ce qu’ils appellent “l’argent de New York”, leur richesse est aussi immatérielle qu’une expérience, un souvenir, une parcelle de sagesse, une étincelle de joie. Ou encore un secret. Comme celui que la vieille Carmela – dont la voix se noue ici à la chronique objective des événements – confie à son contemporain, l’ancien curé de Montepuccio, par crainte que les mots ne viennent très vite à lui manquer.

Roman solaire, profondément humaniste, le nouveau livre de Laurent Gaudé met en scène, de 1870 à nos jours, l’existence de cette famille des Pouilles à laquelle chaque génération, chaque individualité, tente d’apporter, au gré de son propre destin, la fierté d’être un Scorta, et la révélation du bonheur.

130731 - LECTURE - GEO Août 2013

Magazine GEO

Spécial Les plantes qui soignent 

(n°414, août 2013)






LE MONDE QUI CHANGE
Un espoir pour les forçats du Bangladesh.


LES HÉROS D’AUJOURD’HUI
L’ingénieur qui a sauvé le jardin d’Eden des Irakiens.

LE GOÛT DE GEO
Le rhum, l’esprit des cocktails cubains.


ESCALE
Jean-Didier Urbain : 
Ces guides qui désorientent.


ÉVASION 
 La mer de jade de l’Afrique
Entre Ethiopie et Kenya, le précieux lac Turkana, ignoré des touristes, résiste au désert.


MODES DE VIE
Aérotropolis
En Corée du Sud est née Songdo, 
une ville high-tech entièrement organisée 
autour d’un aéroport.

Les plantes qui soignent
Elles sont à l’origine 
de près de la moitié des médicaments. 
Pour les trouver, les scientifiques 
ont passé au crible les zones 
les plus reculées du globe.

VOYAGE
 Brésil grand format
Au-delà de la carte postale, 
les photos prises de haut par 
Massimo Vitali décrivent 
un pays en ébullition.


ENVIRONNEMENT  
Trafic de bois exotique
Nous sommes tous impliqués !


GRANDE SÉRIE 2013 :
 LA FRANCE DU PATRIMOINE MONDIAL
Le Languedoc-Roussillon 
 Causses et Cévennes, Carcassonne, 
le pont du Gard, le canal du Midi… 
Les trésors de l’Unesco.


GÉOPOLITIQUE
Etats-Unis/Mexique :
 un nouveau rideau de fer  
 La frontière entre les deux pays est de plus en plus «sécurisée».
 Objectif ? Décourager les clandestins et les trafiquants de drogue.


LE MONDE EN CARTES
Qui poursuit les
 criminels de guerre ?

LE MONDE DE…
Tatiana de Rosnay


mardi 30 juillet 2013

130730 - MUSIQUE - Richard WAGNER - La Chevauchée des Walkyries

Festival de Bayreuth : 


La Walkyrie


de Richard Wagner 


Le dimanche 28 juillet 2013



Arthur Rackham - DP

Le 27 juillet 2013, le Bayreuth Festival Orchestra dirigé par Kirill Petrenko interprète La Walkyrie de Richard Wagner. Concert donné au Festspielhaus, à Bayreuth, dans le cadre du festival de Bayreuth.
Concert présenté par Jean-Pierre Derrien
Die Walküre
drame musical en trois actes
Johan Botha : Ténor, Siegmund
Franz Josef Selig : Basse, Hunding
Wolfgang Koch : Baryton-basse, Wotan
Anja Kampe : Soprano, Sieglinde
Catherine Foster : Soprano, Brünnhilde
Claudia Mahnke : Mezzo-soprano, Fricka, Waltraute
Allison Oakes : Soprano, Gerhilde
Dara Hobbs : Soprano, Ortlinde
Nadine Weissmann : Contralto, Schwertleite
Christiane Kohl : Soprano, Helmwige
Julia Rutigliano : Mezzo-soprano, Siegrune
Geneviève King : Mezzo-soprano, Grimgerde
Alexandra Petersamer Mezzo-soprano, Rossweisse
Bayreuth Festival Orchestra
Kirill Petrenko, Direction


Acte I[modifier]


L'opéra commence par un prélude (vorspiel) qui décrit, avec des roulements de timbales, des trémolos de violons et de sombres et obsédants saltatos joués dans les profondeurs des contrebasses et violoncelles, l'orage qui gronde dans la forêt.

Siegmund, épuisé, se réfugie dans la demeure du guerrier Hunding, qui n’est pas là mais dont l'épouse Sieglinde lui offre de l’hydromel. Il explique que, sa lance et son bouclier s'étant brisés, il a dû fuir devant ses ennemis. Malgré ses blessures, il a réussi à leur échapper. Sentant que ses forces sont revenues, il veut partir car sa présence attire les troubles. Mais Sieglinde lui demande de rester car elle est malheureuse dans son couple.

Hunding revient au logis et doit, selon la coutume, offrir l'hospitalité, repas et gîte, à l'étranger. Sieglinde, qui est de plus en plus attirée par ce visiteur qui lui ressemble étrangement, lui demande de raconter son histoire. Siegmund décrit son retour au domicile un jour avec son père et comme ils ont trouvé sa mère morte et sa sœur jumelle enlevée. Ils vécurent par la suite dans la forêt. Lors d’un combat difficile ils furent séparés et depuis Siegmund erre.

Sieglinde ayant demandé de connaître sa dernière aventure, il explique qu’il est intervenu pour protéger une jeune femme que l'on forçait au mariage. Elle et ses proches ont été tués. Hunding annonce alors à son hôte qu'il appartient lui-même à la lignée qu'il a combattue : pour cette nuit, les lois de l'hospitalité sont sacrées, mais le lendemain sera dédié à la vengeance. Hunding ordonne à sa femme d'emplir la coupe du soir, puis le mari et la femme se retirent dans leur chambre de repos.

Siegmund se plaint de son infortune et se souvient de la promesse faite par son père de trouver une épée lorsque le péril serait imminent. Sieglinde revient. Elle explique qu’elle a mis un somnifère dans la boisson de Hunding et montre l’épée qu'un étranger a enfoncée dans le frêne le jour où elle a été mariée contre son gré. Ils se rendent compte qu’ils sont frère et sœur jumeaux. Siegmund retire alors l'épée de l'arbre et la baptise « Notung » (Détresse). Sieglinde se sent alors libre et s'offre comme amante.

Acte II[modifier]

Wotan et Brünnhilde discutant sur le destin de Siegmund, Arthur Rackham.

Impressionnant prélude où apparaît pour la première fois aux cuivres le fameux motif de la Walkyrie.

Dans un site sauvage et montagneux, Wotan ordonne à sa Walkyrie préférée, Brünnhilde (douée d'une force démesurée par le port d'une ceinture magique) de seller son cheval pour voler au secours de Siegmund dans sa lutte contre Hunding. En poussant des cris de joie, elle part exécuter l'ordre. Au même moment, Fricka, épouse de Wotan et déesse protectrice du mariage, arrive devant Wotan, en colère. Elle exige un châtiment à Sieglind et Siegmund car ils ont commis l’adultère et l’inceste. Elle sait que Wotan, déguisé en simple mortel, a engendré les deux amoureux. Wotan essaye d'expliquer à Fricka qu'il faut au salut des dieux un héros qui soit indépendant. Fricka le prend alors au mot et exige que Wotan n’intervienne pas. Il en fait le serment et change ses ordres.

Brünnhilde, voyant la détresse de Wotan, lui en demande les causes. Il explique que, troublé par l’avertissement d’Erda (à la fin de l’Or du Rhin), il l'a séduite pour en apprendre plus sur la rune prophétisée; Brünnhilde est issue de cette relation. Il a engendré huit autres filles devenues les Walkyries qui recueillent les âmes des héros morts pour former une armée contre le nain Alberich. Mais toutes les précautions prises le seraient en vain si Alberich parvenait à reconquérir l'Anneau. Sans doute, Fafner le garde avec les trésors, mais Wotan ne peut lui enlever l'Anneau puisqu'il se trouve lié par un contrat. Seul pourrait le faire un personnage qui ne dépend d'aucune faction.

Après une longue marche, Siegmund veut que Sieglinde se repose. La femme est au désespoir : honte et ignominie sont les seuls biens qu'elle apportera à son frère, et contre Hunding, ses compagnons et sa meute, Siegmund ne pourra résister. Elle s'affaisse, défaillante, entre les bras de Siegmund. Tendrement, il la laisse glisser tout contre lui, de sorte que s'étant assis lui-même sur le rocher, la tête de Sieglinde se trouve reposée sur ses genoux.

Après un long silence, Brünnhilde, conduisant son cheval par la bride, s'avance lente et solennelle. Elle s'arrête à une petite distance de Siegmund. Elle lui annonce une mort prochaine, mais console le héros en lui disant qu'elle le conduira au Walhalla où son père Wotan l'attend. Lorsque Siegmund apprend que Sieglinde ne pourra l'accompagner, il refuse de suivre Brünnhilde car il a toujours confiance en son épée. Mais la Walkyrie le prévient que Wotan a enlevé sa force magique à Notung. Aveuglé par son ressentiment, Siegmund maudit son père. Brünnhilde s'engage à prendre sous sa protection Sieglinde et l'enfant qui naîtra d'elle ; mais Siegmund déclare qu'il tuera son amante et se suicidera ensuite. La Walkyrie s'oppose à ce projet et, prise de pitié, affirme qu'elle aidera le héros.

Des sonneries de cors annoncent l'arrivée de Hunding. Avec douceur, Siegmund dépose sa femme, qui sommeille et se précipite à la rencontre de son ennemi. Dans son délire, elle se souvient de son enlèvement, et appelle à l'aide son père, sa mère (qui était morte à cette occasion), et Siegmund. Un violent coup de tonnerre la réveille. Dans le lointain, son frère et Hunding se battent et elle entend la voix de Brünehilde qui encourage Siegmund. Les guerriers s'approchent de Sieglinde et lorsque Siegmund s'apprête à donner le coup fatal à Hunding, Wotan apparaît soudain ; de sa lance, il brise Notung, et Hunding peut ainsi tuer son adversaire. Aussitôt, Sieglinde est prise en croupe par Brünnhilde, qui ira mettre la femme en lieu sûr. Méprisant, Wotan ordonne à Hunding d'annoncer à Fricka qu'il a satisfait à ses exigences, et le tue. Aussitôt après, Wotan part à la poursuite de la Walkyrie désobéissante.

Acte III[modifier]


Le prélude est très vigoureux : c'est la "Chevauchée des Walkyries" où l'orchestre magnifie le leitmotiv de la Walkyrie.

Dans une région sauvage et montagneuse, les Walkyries chevauchent dans les airs en conduisant les corps des héros défunts au Walhalla. Brünnhilde arrive la dernière ; elle porte Sieglinde, toujours endormie. Hors d'haleine, elle raconte, angoissée, que Wotan la poursuit ; malgré la défense formelle de son père, elle a secouru et protégé Siegmund et Sieglinde. Elle supplie ses sœurs de l'aider à sauver Sieglinde, mais celles-ci, effrayées à l'idée de désobéir à Wotan, refusent. Même Sieglinde ne veut pas qu'on tente de la secourir : elle ne souhaite plus que la mort. Mais quand Brünnhilde lui annonce qu'elle porte un fils, Sieglinde demande aussitôt son secours. Brünnhilde lui donne Grane, son destrier, et lui ordonne de fuir vers l'est ; là réside le trésor du Nibelung, sous la garde de Fafner, où ils sont à l'abri du courroux de Wotan. Brünnhilde confie à Sieglinde les débris de Notung en affirmant qu'un jour le fils de Siegmund rassemblera les morceaux de l'arme et par elle triomphera. C'est pourquoi il sera appelé « Siegfried », c’est-à-dire « Le joyeux vainqueur ». Sieglinde remercie sa bienfaitrice et part en toute hâte. Mais déjà la voix de Wotan se fait entendre.

Brünnhilde se cache au milieu de ses sœurs qui tentent en vain de calmer le courroux de leur père. Comme Wotan donne libre cours à sa colère, Brünnhilde s'avance et demande son châtiment. Wotan prononce la peine suivante : « Walkyrie, elle ne le sera plus mais, bannie du Walhalla, elle restera sur cette cime, où elle dormira sans défense, jusqu'à ce qu'un homme, qui sera le maître auquel elle obéira, la réveille. Malheur aux sœurs si elles ne fuient pas la présence de Brünnhilde ! » Au comble de l'effroi, les autres Walkyries supplient Wotan de revenir sur sa malédiction mais celui-ci reste inflexible et leur ordonne de s'en aller.

Restée seule avec Wotan, Brünnhilde essaye de se défendre disant qu'en agissant ainsi, elle n'a eu comme but que de réaliser les desseins que le dieu suprême avait conçus avant l'intervention de Fricka. Wotan n'est-il pas devenu son propre adversaire en accomplissant les vœux de la déesse ? Il avoue : Brünnhilde a agi selon ses désirs, mais l'acte était contraire aux intérêts des dieux. La Walkyrie révèle alors que Sieglinde est sauvée ; elle porte un fils qui un jour brandira l'épée de son père. Suppliante, elle ajoute : « Puisse Wotan accorder, que seul vienne réveiller Brünnhilde, un libre héros, qui ait la vaillance d'affronter le feu que Wotan, vigilant gardien de sa fille, allumera en cercle autour d'elle ». Dans un tendre adieu, Wotan promet. Un baiser du dieu suprême prive la Walkyrie de ses dons divins. Elle se renverse les yeux clos, et tombe inerte dans ses bras. Il la porte avec tendresse jusqu'à un tertre de mousse, la contemple, ferme son heaume de guerrière et l'enveloppe de son grand bouclier. Il invoque alors Loge, le dieu du feu. Trois fois la lance de Wotan frappe le rocher : un flot de feu jaillit et s'enfle peu à peu. De sa lance, le dieu indique à la mer de flammes le pourtour de la crête rocheuse, lui marquant de la sorte le lit où elle doit rouler ; le feu entoure la cime de la montagne. Wotan termine en proférant la menace suivante :
« Qui de ma lance craint la pointe, n'aborde ce feu jamais. »

Le rideau tombe alors que l'opéra se termine sur le motif du sommeil de Brünnhilde.





130731 - FILM TV - Boxcar Bertha



  • Date de reprise
  • Date de sortie
    17 août 2004 en DVD (1h 29min
  • Réalisé par
  • Avec
  • Genre
  • Nationalité

    Synopsis et détails

    Interdit aux moins de 16 ans 
    Pendant la Grande Dépression dans l'Arkansas, Bertha Thompson, une jeune fille ayant assisté à la mort accidentelle de son père provoquée par un employeur tyrannique, est réduite au vagabondage. Elle erre de ville en ville, au hasard des trains de marchandises qu'elle emprunte clandestinement, ce qui lui vaut le surnom de "Boxcar" (Fourgon à bestiaux).
    Elle fait bientôt la connaissance de Bill Shelly, un syndicaliste qui va lui inculquer le sens de la révolte. Tous deux deviennent des pilleurs de trains confirmés.

  • 130730 - LECTURE - Donald D. WESTLAKE - Un loup chasse l'autre


    Étudiant à l’Université Monequois, Paul Standish doit effectuer un stage en entreprise pour valider son année d’études. Il trouve une place au siège d’un syndicat à Washington D.C. Son mentor, Walter Killy, vieux briscard du combat syndical lui propose une expérience qui le sortira des bureaux. En effet, le syndicat a reçu une lettre d’un salarié d’une manufacture de chaussures du New Jersey. Cet employé souhaite créer une antenne locale du syndicat afin de mieux défendre les travailleurs. Ils se rendent sur place afin d’étudier tout cela.

    Mais, une fois sur place, ils déchantent rapidement. Le salarié n’est pas chez lui et sa femme refuse de les laisser entrer. Ils rentrent à leur motel et sont réveillés le lendemain par la police qui les emmène au poste. Ils sont gardés, interrogés, battus. Le motif de leur détention n’est même pas évoqué une seule fois. L’intimidation et les manières brutales semblent êtres dictées par le patron de l’usine en personne.
    Pourquoi tant d’acharnement ? L’ouvrier qui les a contactés a été assassiné le jour même…

    Un Loup Chasse l’Autre est un des premiers polars de Donald Westlake. Clairement hard-boiled. Sans concessions. C’est noir, très noir. Le rythme n’est calme que le temps du premier chapitre. Dès l’arrivée de Paul et son mentor dans la ville de Wittburg, les événements s’enchaînent. L’ambiance est très bien rendue dans le sens où Westlake nous donne les informations en même temps que ses protagonistes les reçoivent. Nous sommes comme Paul dans le poste de police, sans savoir pourquoi nous sommes questionnés, brusqués, rudoyés, humiliés.
    Mais Paul apprend vite. Et il se décide à agir comme les flics locaux. Il enquête de son côté, bien décidé à faire la lumière sur ce meurtre.
    Le thème du syndicalisme, des luttes sociales, n’est que peu évoqué. C’est la seule chose qui nuance ma note. Le roman est un régal de lecture, la « patte » Westlake est là 




    130730 - MUSIQUE - MONTEVERDI - Le Combat de Tancrède et Clorinde & Trois Madrigaux du Septième Livre


    Claudio MONTEVERDI






    LE COMBAT DE TANCREDE
    ET DE CLORINDE

    TROIS MADRIGAUX DU
    SEPTIEME LIVRE
    Temptro la cetra
    Con che soavita
    Amor che deggio far

    Laerte MALAGUTI, basse
    ORCHESTRE DE CHAMBRE DE MAYENCE
    sous la direction de
    Günter Kehr


    MONTEVERDI était déjà au sommet de la gloire quand, en 1624, il révéla à Venise éblouie la perfection du Combat de Tancrède et de Clorinde. Publié ultérieurement dans le Huitième Livre des Madrigaux, ce drame musical est inspiré par un chant de la Jérusalem Délivrée.

    LE TASSE y avait conté le tragique combat qui, vit s'affronter le chrétien Tancrède et la sarrazine Clorinde, que le chevalier aimait mais ne put reconnaître sous l'armure. A l'aube, Clorinde tombe mortellement blessée et Tancrède ne découvre son identité qu'en lui versant de l'eau baptismale sur le front.

    Tout le génie poétique et dramatique de MONTEVERDI est contenu dans ce court récit musical où triomphe le style monodique représentatif. Sur la scène, les acteurs miment l'action que chante le récitant et n'interviennent vocalement que pour les brefs textes que le poète leur avait attribué. Réduit au quintette à cordes et au clavecin, l'orchestre rehausse l'intensité dramatique de l'action scénique et de son commentaire vocal.

    Ainsi est atteinte, avec une stupéfiante économie de moyens, cette prodigieuse et bouleversante expressivité, absolument neuve dans l'histoire musicale, qui fut l'apport révolutionnaire de MONTEVERDI. Tout le drame musical allait naître de ce bref chef-d’œuvre, d'une extraordinaire puissance dans sa concision même.

    Pour mieux éclairer l'évolution de MONTEVERDI et le caractère décisif de son apport, ce disque est complété par trois madrigaux du Septième Livre, publié en 1619 : Tempro la Cetra, pour basse soliste, Amor che deggia far, chanson concertante, et surtout l'admirable Con che soavita. Cette pièce pour voix soliste et neuf instruments, d'une rare intensité poétique, atteint la même beauté que la célèbre Lettera d'Amorosa. Cette beauté faite de vérité et de souveraine maîtrise, dont MONTEVERDI eut le secret et qui garde une rayonnante jeunesse.



    130730 - FILM TV - Les Noces funèbres


    • Date de sortie
       (1h 15min
    • Réalisé par
    • Avec
    • Genre
    • Nationalité

      Synopsis et détails

      Au XIXe siècle, dans un petit village d'Europe de l'est, Victor, un jeune homme, découvre le monde de l'au-delà après avoir épousé, sans le vouloir, le cadavre d'une mystérieuse mariée. Pendant son voyage, sa promise, Victoria l'attend désespérément dans le monde des vivants. Bien que la vie au Royaume des Morts s'avère beaucoup plus colorée et joyeuse que sa véritable existence, Victor apprend que rien au monde, pas même la mort, ne pourra briser son amour pour sa femme.



    lundi 29 juillet 2013

    130729 - MUSIQUE - France-Musique

    Deux concerts... 

    Jazz in Marciac : 


    Jazz et flamenco, Chano Dominguez 


    Jazz et Cuba, Chucho Valdès


    le lundi 29 juillet 2013


    Le 29 juillet 2013, deux formations, celle de Chano Dominguez puis celle de Chucho Valdès, donnent des concerts autour du jazz mis en regard du flamenco (1ère partie) ou de la musique cubaine (2ème partie). Deux concerts proposés en direct du chapiteau de Marciac, dans le cadre du festival Jazz in Marciac.
    Concerts présentés par Alex Dutilh

    * 1er concert : Jazz et flamenco
    Chano Dominguez, piano
    Horacio Fumero, contrebasse
    David Xirgu, batterie





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    * 2ème concert : Jazz et Cuba
    Chucho Valdès, piano
    Reinaldo Melian, trompette
    Gastón Joya, contrebasse
    Yaroldy Abreu, percussions
    Dreiser Durruthy, voix
    Rodney Barreto, batterie