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mardi 24 septembre 2013
130924 - FILM TV - Cellule 211
dimanche 22 septembre 2013
130922 - MUSIQUE - MOZART - Concertos pour piano
Wolfgang
Amadeus MOZART
LES
DEUX PREMIERS CONCERTOS
POUR
PIANO ET ORCHESTRE
Concerto
n°1 en Fa majeur K 37
Concerto
n°2 en Si bémol majeur K 39
Yvonne
Loriod, piano
Orchestre
du Domaine Musical
sous
la direction de
Pierre
Boulez
En
1767, alors qu'il n'a encore que onze ans, le petit MOZART est déjà
célèbre et, afin d'enrichir le répertoire de ses prochains
concerts, il compose ses premiers concertos pour piano.
Ces
pages exquises vont, pendant des lustres, auréoler la composition du
jeune compositeur prodige et susciter l'admiration. Mais, en 1908,
deux musicologues prouvèrent, de façon péremptoire, que ces
concertos étaient apocryphes : MOZART n'avait fait que puiser dans
les œuvres de petits maîtres allemands installés à Paris et qu'il
avait rencontrés lors de son voyage en France.
Cependant,
ces concertos restent une énigme, car la beauté proprement
mozartienne de cette musique demeure, alors même que son origine
précise est démystifiée. Car ce n'est pas telle ou telle cellule
mélodique ou rythmique qui porte le génie du compositeur, mais ce
qu'il en fait. Dans ces concertos, MOZART a emprunté à d'autres des
parties entières de sonates et cependant son génie s'y manifeste,
au niveau de la forme comme à celui de mille détails. Et, surtout,
«leur style est d'une unité si extraordinaire» (Alfred Einstein)
qu'ils se situent niveau des chefs-d’œuvre.
Le
Premier Concerto, en fa majeur K 37, crée une orchestration
très personnelle, modifie librement les thèmes et donne au sujet
initial une dimension, et des résonances nouvelles.
Mais
le Second Concerto, en si bémol majeur K 39, est plus riche encore
et son andante est un monument d'une prodigieuse intensité poétique.
Toute la profondeur des chefs-d’œuvre futurs de MOZART s'y révèle
: ce n'est plus ne promesse, mais un accomplissement.
De
qui donc, alors, sont ces deux œuvres ? Sont-elles de sages copies
ou des créations marquées par la jeune inspiration de MOZART.
Quelles sont les frontières de la métamorphose, dès lors qu'elle
est aux mains d'un génie, fût-il enfant ? A vous de juger ...
vendredi 20 septembre 2013
130920 - MUSIQUE - HAYDN - Concerto et Sinfonia
Joseph
HAYDN
CONCERTO
POUR HAUTBOIS
ET
SYMPHONIE
CONCERTANTE
Concerto
pour hautbois
et
orchestre en ut majeur
Hob.
VIIg : C1
Symphonie
Concertante
en
si majeur
Hob.
I : 105
CONSORTIUM
MUSICUM
sous
la direction de
Fritz
Lehan
Le
Concerto pour hautbois est une des œuvres les plus célèbres
de HAYDN et, aussi, l'une des plus mystérieuses quant à son
origine. Aucun musicologue n'a pu assigner une date précise à sa
composition et certains, même, ont contesté qu'il soit l’œuvre
de HAYDN. Mais ce que la science ne peut prouver, la sensibilité le
perçoit : l'architecture rigoureuse de ce concerto, comme sa vigueur
rythmique, portent bien la marque du compositeur favori des princes
ESTERHAZY.
Avec
cette œuvre, HAYDN nous donne l'exemple même du concerto de
soliste classique. Après un premier mouvement, franchement
bithématique et où l'écho des instruments à vent agrémente
l'architecture orchestrale, un andante propose à la tendresse
du hautbois l'enchantement d'un véritable lied, avant que le rondo
final n'éblouisse par l'étincelante virtuosité qu'il exige de
l'instrument soliste.
Une
Symphonie Concertante fut proposée à Londres, en 1792.
Depuis un an, HAYDN vivait dans la capitale anglaise et y découvrait,
selon son expression, combien est doux le goût d'une certaine
liberté. Enfin délivré des contraintes de Cour, il peut
composer au gré de son imagination et la Symphonie Concertante
est un des premiers fruits de cette liberté. Elle fait appel à un
large orchestre, avec des flûtes, deux hautbois, un basson, deux
cors, deux trompettes, des timbales et des cordes. Avec une
souveraine maîtrise, HAYDN y organise une série de séduisants
dialogues entre divers concertinos de quatre instruments et
l'ensemble orchestral. Souples et variés, ces dialogue sont la plus
élégante des conversations musicales, dans l'émotion contenue de
leur inspiration.
Certes,
ces deux œuvres sont musique de divertissement : l'une écrite pour
le plaisir d'une Cour princière et l'autre pour la joie de cet autre
prince qu'est le public. Mais HAYDN eut le secret, qui est celui du
classicisme, de divertir avec talent et plaire avec génie.
mercredi 18 septembre 2013
130918 - MUSIQUE - FRANCE MUSIQUE - Hector BERLIOZ
Festival Berlioz :
l'orchestre National de Lyon et Véronique Gens interprètent un programme Berlioz
le mercredi 18 septembre 2013
130918 - MUSIQUE - BARTOK - Pièces pour piano
Bela
BARTOK
PIECES
POUR PIANO
1
– Etudes pour piano
2
– En Plein Air
3
– Suite pour piano
4
– Sonate pour piano
Noël
Lee, piano
Bela
BARTOK a composé sa musique, et notamment ses œuvres pour piano,
dans un perpétuel état de crise et de déchirement. Pour cet
artiste puissant et audacieux, la tentation fut donc grande de
participer à la révolution dodécaphonique. Deux facteurs
essentiels l'en ont empêché : son refus obstiné de toute servitude
intellectuelle et son attachement au folklore de sa terre natale.
Les
trois Etudes,
composées en 1918, sont un bouleversant et passionnant témoignage
de cette lutte contre la tentation sérielle. Destinées à des
virtuoses transcendants, tel BARTOK lui-même, ces trois pièces
offrent une très grande variété d'atmosphère : violence rythmique
pour la première, fluidité lunaire pour la seconde et savoureuse
liberté, dérivée de la musique populaire, pour la troisième.
En
Plein Air
est un cycle de cinq pièces, écrites durant l'été de 1926. Elles
font pénétrer, de façon subtile, dans ce domaine de riche
fantaisie, baigné d'une poésie étrange, qui est le plus intime
univers bartokien : celui du floklore imaginaire.
La
Suite
pour piano,
qui date de 1916, est l'une des pages les plus directes et les plus
séduisantes de BARTOK. Après la saveur rustique et l'adorable
fraîcheur poétique des deux premiets mouvements, la rudesse
impétueuse du troisième fait accéder à l'intense puissance
expressive du finale, véritable sommet spirituel.
La
Sonate
pour piano
fut composée en janvier 1926. Extrêmement concise, malgré son
écriture complexe, elle crée une impression de tension extrême,
accrue par le volume quasi orchestral de la sonorité et par une
rythmique sauvage jusqu'à la frénésie. Cette œuvre magnifique,
qui a ouvert des voies nouvelles à l'utilisation du piano, est une
des plus grandes sonates écrites depuis BEETHOVEN. Tout le génie de
BARTOK y est présent et, comme l'a écrit P. CITRON, «cette sorte
de dilatation ou d'expansion de l'être qui marque sa musique».
130918 - LECTURE - Raymond RADIGUET - Oeuvres complètes - Prose
Le Bal du comte d'Orgel
est un roman de Raymond Radiguet paru en juillet 1924, peu de temps après la mort de son auteur. Cet ouvrage en français, portant sur un triangle amoureux, est considéré comme un chef d'œuvre du roman moraliste. L'action se déroule dans le Paris des Années folles, son écriture est fortement orientée sur une analyse de la psychologie des personnages.
En 1920, à Paris, François de Séryeuse, jeune étudiant issu de la vieille noblesse féodale et le comte Anne d'Orgel, venu de la noblesse de cour, se lient d'amitié dans le but initial de jouer Paul Robin, ami commun et diplomate, le soir d'un spectacle chez Medrano. C'est à cette occasion que l'étudiant rencontre la femme du comte, Mahaut d'Orgel, dont il tombe immédiatement amoureux. Ne s'avouant pas ce sentiment et voulant faire bonne figure auprès d'Anne qu'il apprécie beaucoup en tant qu'ami, il est dès lors de toutes les activités des Orgel, devenant rapidement un intime de la maison.
François fait rencontrer les Orgel à sa mère, Mme de Séryeuse, jeune veuve, avec laquelle il a du mal à communiquer. Anne découvre un lointain cousinage entre François et Mahaut, descendante des Grimoard de la Verberie, lien très ténu qui fait pourtant sursauter les deux êtres. L'amitié d'Anne et les bonnes dispositions de sa mère face aux Orgel rapprochent un peu plus chaque jour François et Mahaut. Cette dernière, aimant son mari d'un amour doux, ne comprend pas les sentiments que lui fait ressentir François.
Après des vacances d'été passées chacun de son côté dans l'attente des nouvelles de l'autre, Mahaut parvient à s'avouer ce qu'elle éprouve pour François. Ne sachant que faire face à cette émotion, elle confie son amour à Mme de Séryeuse. Celle-ci, peu habile, annonce à François ce qui devait être tu, ce qui le pousse à faire ce que Mahaut redoutait : poursuivre la relation amicale avec Anne. Ce dernier se ridiculisant aux yeux de François, aux dépens du prince Naroumof, lors de la soirée de préparation de leur bal, Mahaut avoue ses affres à son mari. Celui-ci pense à un malentendu, ne prend pas au sérieux cet aveu.
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mardi 17 septembre 2013
130917 - LECTURE - GEOHISTOIRE - ASTERIX
PANORAMA
Dans les pas
d'Astérix et Obélix
Forêt des Camutes, pointe
de Lostmar'ch ou plateau
de Gergovie ... Découvrez
les sites gaulois en
suivant nos deux héros.
LA SOCIETE
Des barbares très civilisés
Non, les Gaulois n'étaient pas ces
sauvages décrits par les auteurs
antiques. Le vrai visage de la Gaule
réserve bien des surprises.
LES PERSONNAGES
Par Toutatis ! Ces héros
sont bien réels !
Du costume à la coutume, le
monde gaulois imaginé par
Gisciny et Uderzo est assez
proche de la réalité historique.
L'IMAGERIE
"Nos ancêtres les Gaulois",
une mythologie française
Comment la figure de ces
guerriers a servi la propagande
politique et la publicité.
L'ART
Une beauté insoupçonnée
Longtemps éclipsée par l'art
antique, la création "barbare"
est désormais reconnue.
L'ENTRETIEN
"Ils se considéraient
comme les fils de la nuit"
Pourquoi nos ancêtres avaient-ils
peur que le ciel leur tombe sur
la tête ? Une des questions
auxquelles répond le spécialiste
Jean-Louis BRUNAUX.
NOTRE POSTER
Recto : La Gaule avant César
Verso : A la rencontre des
habitants de la Gaule
QUIZ
Quand Astérix revisite l'histoire
Reddition de Vercingétorix,
révolte de Spartacus ... les
événements se sont-ils passés
comme dans la bande dessinée ?
A vous de répondre !
LA PHILOSOPHIE
Les druides,
des hommes de pouvoir.
Ces lettrés vont étendre leur sphère
d'influence à toute la société.
LA GUERRE
César, un stratège génial
mais impitoyable
La "Pax Romana" imposée
aux Gaulois aura été établie
au prix de nombreux massacres.
Malheur aux vaincus !
Qui étaient ces redoutables
guerriers qui inspiraient
la terreur dans toute l'Europe ?
LA CREATION
Gosciny et Uderzo,
la passion magique
La saga de l'incroyable complicité
des deux "pères" d'Astérix
POUR EN SAVOIR PLUS
Un beau livre sur une métropole
arvenne ressuscitée en 30,
un film de Jean-jacques Beneix
sur l'oppidum de Bibracte ...
EVENEMENT
17 Juin 1953, la mère
de toutes les révoltes
Durant trois jours, un soulèvement
populaire en RDA a fait
trembler le bloc communiste.
A LIRE, A VOIR
Un essai sur la guerre
du Kippour, un témoignage
explosif sur les dessous
d'Hollywood, un récit sur
l'enlèvement de Mona Lisa ...
130917 - MUSIQUE - Jean-Sébastien BACH - Quatre Pièces pour Orgue
Jean-Sébastien
BACH
QUATRE
PIECES POUR ORGUE
Fantaisie
en sol majeur BWV 572
Prélude
et fugue en la majeur BWV 536
Pastorale
en fa majeur BWV 590
Variations
canoniques BWV 769
Arno
Schönstedt
à
l'orgue Arp Schnitger de
St-Pancrace
(Hambourg-Neuenfelde)
Organiste
aux dons exceptionnels, BACH voua à l'orgue une part essentielle de
son génie. Voulant initier à l'univers prodigieux de la musique
pour orgue de BACG, ce disque a fait choix de quatre œuvres
révélatrice des différentes étapes de la vie créatrice du
compositeur : la jeunesse, la maturité et l'apogée.
La
Fantaisie en sol majeur (BWV 572) fut composée vers 1706, au
début du séjour de BACH à Arnstadt. C'est un triptyque riche en
contrastes. Après une introduction brillante, où la monodie se fait
virtuosité enjouée, se déploie une admirable progression
polyphonique, d'une écriture contrapuntique rigoureuse, qui aboutit
à une stupéfiante succession d'arpèges. N'ayant pas encore subit
l'influence italienne, BACH s'abandonne ici à la libre et puissante
imagination nordique.
Le
Prélude et fugue en la majeur
(BWV 536) date de 1716 et fut écrit à Weimar. C'est une œuvre
vivante et séduisante, d'un charme gracieux, où un thème d'un
grand attrait rythmique joue un rôle déterminant.
La
Pastorale en fa majeur
(BWV 590) fut composée, elle aussi, à Weimar entre 1710 et 1717.
C'est une sorte de Concerto de Noël pour orgue, d'une riche
éloquence mélodique, où se succèdent une cornemuse, une
allemande, un air à l'italienne et une gigue. En somme, comme l'a
très justement noté Olivier ALAIN, «la
seule Suite pour Orgue que nous ai laissé BACH».
Les
Variations canoniques
(BWV 769) sont une des dernières œuvres de BACH : elles furent
composées à Leipzig, en 1947. Pour appuyer sa demande d'admission à
la Société des Sciences Musicales, BACH présenta ces variations
sur un cantique de Noël célèbre : il y résume, comme dans l'Art
de la Fugue, toute sa science du contrepoint. Cette œuvre
magistrale, éclairée par une inspiration géniale, est un des
sommets de l'art de BACH et un jalon essentiel dans l'histoire de la
musique pour orgue.
lundi 16 septembre 2013
150916 - LECTURE - Raymond RADIGUET - Oeuvres complètes - PROSE
PROSE
ARTICLES
Franc-Nohain
Jean Cocteau
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Pourquoi écrivez-vous ?
Le Boeuf sur le toit
Depuis 1789, on me force à penser
J'en ai mal à la tête
Dada ou le Cabaret du Néant
Notes secrètes sur quelques poètes "cubistes"
Ne confondons pas
Conseils aux grands poètes
Parade
La mythologie nouvelle
Ingres et le cubisme
Article de Paris
Les Mariés de la Tour Eiffel
Bilan
Les matinées poétiques de la Comédie-Française
Antigone de Sophocle, adaptation libre de Jean Cocteau
Mon premier roman : Le Diable au corps
ESSAIS
Art poétique
Règle du jeu
CONTES ET NOUVELLES
Tohu
Billet de faveur
Les Belles Etrennes
La Marchande de Fleurs
Edwige ou le Héros, littérature d'art
Denise
ROMANS
Le Diable au corps
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