Téléfilm dramatique par
Josée Dayan
Genre : Téléfilm dramatique
Durée : 90 mn Origine : Français Acteur / rôle : Caroline Sihol :la mère de Loup Jacques Spiesser :le professeur Agnese Nano :Enza Valérie Lang :la femme spirite Constance Rousseau :Mariane Matthieu Dessertine :Loup Samuel Mercer :Mando Jeanne Moreau :Gaby Réalisateur : Josée Dayan |
Synopsis de La mauvaise rencontre
C'est dans un square parisien, alors qu'ils étaient encore
enfants, que s'est scellée l'amitié entre Loup et Mando. Les deux
garçons grandissent ensemble, partageant leurs premières expériences,
leurs livres, leurs centres d'intérêts. Tous deux sont intéressés par le
spiritisme, promu par les disciples d'Allan Kardec. Parvenus à l'âge
adulte, les deux hommes suivent des voies différentes : Loup devient
psychanalyste pendant que Mando s'oriente vers le droit et l'économie.
Au gré des manquements et des trahisons dont Mando s'estime victime, la
rupture s'annonce. Mais cette amitié passionnelle et cette crise
soudaine ne sont-elles pas le symptôme de quelque chose ?...
La critique TV de télérama du 29/10/2011
Loup est aussi brun que
Mando est blond. Inséparables depuis l'enfance, les deux garçons se
passionnent pour les mêmes livres, les mêmes films. Mais à l'âge de
l'université, leurs chemins commencent à diverger : Loup voit de plus en
plus Gaby, une vieille relation de sa mère, ce que ne supporte pas
Mando...
Les clairs-obscurs dominent dans
cette chronique douloureuse d'une amitié fusionnelle, que Josée Dayan
filme avec retenue et élégance, au plus près de ses acteurs. Dans La Mauvaise Rencontre,
les rôles sont inversés : Mando, le tout jeune homme à la fougue
rimbaldienne (Samuel Mercer, une révélation) est attiré vers la mort
alors que Gaby l'octogénaire s'accroche à la vie jusqu'à son dernier
souffle. Ce personnage est davantage mis en avant que dans le beau roman
de Philippe Grimbert. Peut-être trop : la composition un peu convenue
de Jeanne Moreau en vieille dame indigne (elle fume, boit, passe ses
soirées dans un cercle de jeu...) écrase souvent le jeu plus neutre du
prometteur Matthieu Dessertine.
Les scènes
fiévreuses entre Loup et Mando séduisent davantage. Tout comme les
étonnantes digressions du récit : une scène tragi-comique de spiritisme
avec le trop rare Serge Merlin en médium halluciné, et les apparitions
de Jacques Spiesser en clone de Jacques Lacan...
Samuel Douhaire
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