Informations détaillées
Genre :
Téléfilm historique
Origine : Français Acteur / rôle : Pascal Elso :Paul Deschanel Jacques Bonnaffé :Raymond Poincaré Albert Delpy :Claude Monet Marc Citti :Georges Mandel Didier Bezace :Clémenceau Thierry Gibault :Mordacq Grégory Gadebois :Georges Wormser Monia Chokri :Charlotte Beauséjour Réalisateur : Olivier Guignard Musique : Eric Neveu Synopsis de Clémenceau
En 1924, une jeune journaliste québécoise vient en France pour
enquêter sur le héros de la guerre, Clémenceau, qui était encore
président du Conseil quatre ans auparavant. Pourtant, en 1917, rien ne
pouvait laisser prévoir que celui qu'on surnommait déjà «le Tigre»
reviendrait un jour au pouvoir. Cette année-là, les Alliés sont battus
sur tous les fronts. Les troupes allemandes, après avoir subi quelques
revers, menacent à nouveau Paris, tandis que l'armée française subit une
vague de mutineries. La IIIe République aux abois a besoin d'un
sauveur. Bien qu'il le détestent, les gouvernants décident alors de s'en
remettre à Clémenceau, qui redevient président du Conseil...
La critique TV de TELERAMAdu 10/11/2012
Février 1924. Charlotte,
jeune journaliste québécoise, entreprend d'écrire une biographie de
Georges Clemenceau, homme politique aux multiples facettes. Au soir de
sa vie, mais toujours alerte, le « Père la victoire » accepte dans un
premier temps de raconter son retour au pouvoir en novembre 1917, à 76
ans. La France est alors au bord du gouffre : les Allemands menacent
Paris, les mutineries se multiplient dans l'armée. Appelé à la
présidence du Conseil par Poincaré, Clemenceau, partisan de la guerre
jusqu'au bout, forme un gouvernement de choc dont le programme tient en
un mot d'ordre : vaincre. Défaitistes et « traîtres de l'arrière » sont
alors pourchassés...
Ce seul épisode de la carrière du Tigre, moment clé où se jouent le destin de la France et celui d'un homme autant haï qu'admiré, aurait suffi à nourrir la fiction en enjeux dramatiques forts et à faire surgir les apparentes contradictions d'une personnalité singulière, anticonformiste. Au lieu de cela, le scénario s'éparpille, à vouloir trop en dire, à croiser les époques et les faits (le scandale de Panamá, l'affaire Dreyfus...) à coups de flash-back et de dialogues qui ressemblent à des abrégés de cours d'histoire. Entravée par cette rigueur documentaire, la vie, elle, peine à s'imposer, malgré l'interprétation convaincante de Didier Bezace, une réalisation soignée et une utilisation judicieuse des images d'archives. Isabelle Poitte |
dimanche 11 novembre 2012
121110 - FILM TV - CLEMENCEAU
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