dimanche 11 novembre 2012

121110 - FILM TV - CLEMENCEAU

 

Informations détaillées

Genre : Téléfilm historique
Origine :
Français
Acteur / rôle :
Pascal Elso
 :Paul Deschanel
Jacques Bonnaffé
 :Raymond Poincaré
Albert Delpy
 :Claude Monet
Marc Citti
 :Georges Mandel
Didier Bezace
 :Clémenceau
Thierry Gibault
 :Mordacq
Grégory Gadebois
 :Georges Wormser
Monia Chokri
 :Charlotte Beauséjour
Réalisateur :
Olivier Guignard  

Musique : Eric Neveu

 

Synopsis de Clémenceau

 

En 1924, une jeune journaliste québécoise vient en France pour enquêter sur le héros de la guerre, Clémenceau, qui était encore président du Conseil quatre ans auparavant. Pourtant, en 1917, rien ne pouvait laisser prévoir que celui qu'on surnommait déjà «le Tigre» reviendrait un jour au pouvoir. Cette année-là, les Alliés sont battus sur tous les fronts. Les troupes allemandes, après avoir subi quelques revers, menacent à nouveau Paris, tandis que l'armée française subit une vague de mutineries. La IIIe République aux abois a besoin d'un sauveur. Bien qu'il le détestent, les gouvernants décident alors de s'en remettre à Clémenceau, qui redevient président du Conseil... 

 

La critique TV de TELERAMA

du 10/11/2012

 

1T
          Février 1924. Charlotte, jeune journaliste québécoise, entreprend d'écrire une biographie de Georges Clemenceau, homme politique aux multiples facettes. Au soir de sa vie, mais toujours alerte, le « Père la victoire » accepte dans un premier temps de raconter son retour au pouvoir en novembre 1917, à 76 ans. La France est alors au bord du gouffre : les Allemands menacent Paris, les mutineries se multiplient dans l'armée. Appelé à la présidence du Conseil par Poincaré, Clemenceau, par­tisan de la guerre jusqu'au bout, forme un gouvernement de choc dont le programme tient en un mot d'ordre : vaincre. Défaitistes et « traîtres de l'arrière » sont alors pourchassés...

          Ce seul épisode de la carrière du Tigre, moment clé où se jouent le destin de la France et celui d'un homme autant haï qu'admiré, aurait suffi à nourrir la fiction en enjeux dramatiques forts et à faire surgir les apparentes contradictions d'une personnalité singulière, anticonformiste. Au lieu de cela, le scénario s'éparpille, à vouloir trop en dire, à croiser les époques et les faits (le scandale de Panamá, l'affaire Dreyfus...) à coups de flash-back et de dialogues qui ressemblent à des abrégés de cours d'histoire.

          Entravée par cette rigueur documentaire, la vie, elle, peine à s'imposer, malgré l'interprétation convaincante de Didier Bezace, une réalisation soignée et une utilisation judicieuse des images d'archives.

Isabelle Poitte



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