Georges SimenonRomansTome I Éditeur : Benoît Denis, Jacques Dubois Parution en Mai 2003Bibliothèque de la Pléiade, n° 495 Achevé d'imprimer le 18 Avril 2003 1600 pages, rel. Peau, 105 x 170 mm Ce volume contient
Le Charretier de la
«Providence»
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L'Affaire Saint-Fiacre
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Les Fiançailles de Mr. Hire
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Le Coup de lune
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La Maison du canal
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L'Homme qui regardait passer les trains
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Le Bourgmestre de Furnes
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Les Inconnus dans la maison
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La Veuve Couderc
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Lettre à mon juge
L'homme vrai, pour Simenon, c'est l'«homme nu», débarrassé de ses masques géographiques, historiques ou sociaux. Ce n'est pas à proprement parler un héros, il est «n'importe qui dans la rue», mais, placé dans une situation de crise, il va jusqu'au bout de lui-même et révèle ce qu'il a en lui d'essentiel. Le roman de Simenon n'est donc pas une chronique : c'est une crise. Resserrement de l'action, tension du récit, rupture, passage à l'acte. Le personnage joue son destin comme aux dés, la mort est souvent au rendez-vous, le lecteur est porté par l'envie de savoir. On voit tout ce que le roman-crise doit au roman policier, et l'on comprend ce qui fait l'unité de l'œuvre. Simenon a trouvé dans ses propres récits d'énigme - les «Maigret» qui lui valurent ses premiers succès - de quoi structurer le genre auquel il tenait le plus, le «roman dur» (entendre : non-policier), qui est aussi un «roman pur» : dépourvu de considérations abstraites, composé de «mots matière», apte à saisir les êtres dans leur vérité. Il aura passé sa vie à parfaire et à épurer sa formule. Son extraordinaire productivité l'a parfois desservi. Les romans rassemblés dans la Pléiade - cinq «Maigret», seize «romans durs» - retracent sa trajectoire et manifestent la cohérence de son ambition. |
samedi 31 décembre 2011
111231 - LECTURE - Georges SIMENON (LA PLEIADE)
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