mardi 31 juillet 2012

120801 - LECTURE - Tahsin YÜCEL - Gratte-ciel


Gratte-ciel

Tahsin YÜCEL
Titre original : Gökdelen, 2006
Traduction de Noémie CINGÖZ
Traduction révisée par Timour MUHIDINE
ACTES SUD, mai 2012

LE POINT DE VUE DES EDITEURS
    
 Istanbul, 2073 : l'un des plus grands avocats de Turquie est mandaté par un promoteur surnommé le New-Yorkais. Architecte richissime, ce bâtisseur a déjà fait sortir de terre une centaine de gratte-ciel, mais il se trouve alors stoppé dans l'avancée pharaonique de son projet par un vieil homme, un modeste propriétaire, qui depuis des mois lui refuse son petit bout de jardin et sa modeste maison, espace violemment convoité pour son point de vue exceptionnel. Pour parvenir à ses fins et exproprier le pauvre bougre, l'avocat échafaude une stratégie démoniaque : alors que les dirigeants turcs vendent depuis plusieurs années tout ce qui leur passe par la tête — jusqu'à l'université d'Istanbul au passé prestigieux — , la seule solution pour parvenir à satisfaire son client serait selon lui de privatiser... la justice.
     Une telle éventualité suffit, dans l'instant, à faire tourner la tête du New-Yorkais.


     Parabole de l'irrésistible évolution de la vie économique, de la privatisation des institutions et de l'américanisation de la ville d'Istanbul, ce roman d'anticipation démasque les faux-semblants de la société turque et met en scène, non sans mélancolie, la communauté des exclus, qui finira par prendre d'assaut la ville oublieuse.


     Tahsin Yücel est né en 1933 en Anatolie centrale, où il a grandi. Il y puise une pan importante de son inspiration, qui oscille entre évocation d'un milieu semi-rural et conte moderne. Professeur de littérature française à l'université d'Istanbul, il mène une triple vie d'enseignant, de romancier et de traducteur. Après La Moustache, publié en 2009, ce livre est son deuxième roman publié aux éditions Actes Sud.

120731 - TRAVAIL - 4EME VAGUE - 1EME JOUR

VILLE LA GRAND

BONNE

CONTAMINES MONTJOIE

SAINT GERVAIS LES BAINS

DOMANCY

SALLANCHES

BRIDES LES BAINS

LA CLUSAZ

LE GRAND BORNAND

VIUZ EN SALAZ

samedi 28 juillet 2012

120728 - LECTURE - GEOHISTOIRE - La Russie des Tsars

LA RUSSIE DES TSARS
1547-1917

120728 - LECTURE - Hugo HAMILTON - Le Marin de Dublin


Les gens disent qu’on naît innocent, mais ce n’est pas vrai. On hérite de toutes sortes de choses auxquelles on ne peut rien. On hérite de son identité, de son histoire, comme d’une tache de vin indélébile. » L’héritage dont le narrateur du Marin de Dublin est le malheureux et innocent dépositaire – lui parle même de « péché originel » –, c’est une généalogie à la fois complexe et houleuse : un père plus qu’autoritaire, nationaliste irlandais régnant en despote pas vraiment éclairé sur sa famille ; une mère allemande, ascendance extrêmement lourde à porter dans cette Irlande de l’après-guerre. On reconnaît là la trame qui, déjà, soutenait Sang impur (éd. Phébus, 2005), un précédent roman, superbe transposition fictionnelle de sa propre enfance difficile. De Sang impur, Le Marin de Dublin est en quelque­ sorte la suite : voici, à la fin des années 60, l’enfant devenu adolescent, et qui, las de subir cette famille qui est comme « une usine à cauchemars » – « D’autres familles étaient obsédées par le sport, la musique ou la danse irlandaise […] Nous avons développé un talent tout particulier pour nous inventer des peurs et des cauchemars… » –, décide de se choisir une nouvelle identité. Adoptant pour cela le prénom de son grand-père paternel, « un marin aux yeux doux » qu’il n’a jamais connu. Comme son aïeul, l’adolescent veut prendre la mer et s’engage dans l’équipage d’un chalutier, l’espace d’une saison. « Je vais enfin m’enfuir et gagner mon innocence. Adieu le passé et le ressentiment. Adieu la honte », dit le jeune homme. La réussite de ce roman d’apprentissage sensible, peuplé de personnages dotés d’une belle épaisseur, tient avant tout à la qualité de cette voix, qui semble effectivement émaner directement de l’adolescence de l’auteur, vive et intacte – tout comme ses émotions retrouvées. 
Nathalie Crom 

Traduit de l’anglais (Irlande) par Katia Holmes, éd. Phébus, 304 p., 20 €.

Le 26/05/2007
Nathalie Crom
- Telerama n° 2993
 

vendredi 27 juillet 2012

120727 - TILM TV - Morgen

  •  
  • Date de sortie
    (1h 40min
  • Réalisé par
  • Avec
  • Genre
  • Nationalité

    Synopsis et détails


    La quarantaine, Nelu est vigile au supermarché de Salonta, une petite ville sur la frontière entre Roumanie et Hongrie. C’est là que nombre de migrants sans papiers tentent, par tous les moyens, de passer en Hongrie puis, au-delà, en Europe occidentale. Les journées de Nelu se déroulent inlassablement de la même manière: pêche à l’aube, puis travail, et enfin chez lui, avec sa femme Florica. Ils vivent seuls, dans une ferme isolée au milieu des champs, en dehors de la ville. Un matin, Nelu fait une prise peu commune dans la rivière: un Turc qui essaie de passer la frontière… Incapables de communiquer avec des mots, les deux hommes vont pourtant parvenir à se comprendre. Nelu emmène l’étranger à sa ferme et lui donne des vêtements secs, de la nourriture et un abri. En retour, le Turc lui donne tout l’argent qu’il possède en lui demandant de l’aider à traverser la frontière. Nelu finit par prendre l’argent et promet qu’il l’aidera demain, Morgen... 

mercredi 25 juillet 2012

120725 - ECOUTE - Richard WAGNER - La Vaisseau Fantôme



Fichier:RichardWagner.jpg



25 juillet 2012 20:00

En léger différé du Festival de Bayreuth : Richard Wagner, Der Fliegende Holländer WWV 63 (1840,1841)



Franz-Josef Selig, Basse, Daland
Adrianne Pieczonka, Soprano, Senta
Michael König, Ténor, Erik
Christa Meyer, Soprano, Mary
Benjamin Bruns, Ténor, Daland's Steersman
Evgeny Nikitin, Basse, The Dutchman

Bayreuth Festival Chorus
Eberhard Friedrich, Direction
Bayreuth Festival Orchestra
Christian Thielemann, Direction


Jan Philipp Gloger, Mise en scène


Concert donné au Festspielhaus de Bayreuth.


Personnages


  • Le Hollandais (baryton-basse)
  • Daland, un marin norvégien (basse)
  • Senta, sa fille (soprano)
  • Erik, un chasseur (ténor)
  • Mary, nourrice de Senta (mezzo-soprano)
  • Le pilote de Daland (ténor)
  • Matelots norvégiens, l’équipage du Hollandais volant, jeunes filles

Orchestration

L'effectif orchestral comprend : 1 piccolo, 2 flûtes, 2 hautbois, 1 cor anglais, 2 clarinettes, 2 bassons ; 4 cors, 4 trompettes, 3 trombones, 1 tuba ; timbales, machine à vent, tam-tam ; harpe, violons, altos, violoncelles, contrebasses.





Argument


Le prélude est remarquable ; c'est la première fois que Wagner emploie réellement et avec brio le leitmotiv dans une ouverture d'opéra dont la fonction sera dorénavant de résumer l'action. Le prélude commence ex abrupto par le motif vif, féroce, et orageux du Hollandais Volant, l'orchestration atteint déjà un degré de fureur incroyable. Mais le navire mouille sur une côte et l'orchestre s'apaise peu à peu. Le motif du Hollandais est réexposé piano: il espère briser la malédiction. Introduction du motif de Senta (extrait de sa "ballade")

 

Acte I

 


Pris dans une tempête, le vaisseau norvégien de Daland est obligé de mouiller dans une baie de la côte norvégienne loin de leur village, alors que Daland se voyait déjà retourner auprès de sa fille Senta. Laissant son pilote (Steuermann) veiller, Daland va se reposer.

Le vaisseau maudit du Hollandais arrive, et celui-ci, dans un grand air très dramatique, se désespère de son sort qui l'oblige à errer sans cesse sur les océans pour l'éternité, à moins qu'une femme ne soit capable de l'aimer de manière absolue, jusque dans la mort s'il devait en être ainsi. Sur ces entrefaites, Daland se réveille, remarque l'arrivée du vaisseau du Hollandais, et sermonne son pilote qui s'était entretemps endormi.
Daland et le Hollandais se saluent ; dans la discussion le Hollandais mentionne les richesses que transporte son bateau, éveillant aussitôt l'avidité de Daland. Cependant, pour obtenir ses richesses, Daland devra lui donner sa fille en mariage.

 

Acte II

 


Au village, les femmes attendent le retour des marins. Senta chante la complainte du Hollandais volant, condamné à errer éternellement sur les mers. Elle ne cesse de penser à lui, malgré les mises en garde de Mary.
Sur ce, Daland est de retour, bientôt suivi par le Hollandais. Malgré les protestations de son fiancé, Erik le chasseur, Senta décide d'épouser le Hollandais par pitié pour ses souffrances.

 

Acte III

 


Erik essaie une dernière fois de convaincre Senta de renoncer à ce mariage, en lui rappelant leurs engagements. Senta doute un peu, et sur ces entrefaites le Hollandais arrive et croit que Senta, elle aussi, lui est infidèle.
Il appareille alors précipitamment, croyant comprendre que son sort est scellé pour l'éternité, et voulant épargner à Senta la damnation éternelle s'ils se marient et qu'elle lui est infidèle par la suite. Dans un ultime geste de fidélité, Senta se jette du haut de la falaise, permettant ainsi la rédemption du Hollandais et leur union dans l'éternité.

120725 - FILM TV - Les Brulantes

99 femmes (Les brûlantes)


  • PAYS :Liechtenstein, Espagne, Italie, Allemagne de l'ouest, Royaume-Uni
  •  
  • ANNÉE DE PRODUCTION :1969
  •  
  • DATE DE SORTIE :27 novembre 1974
  •  
  • GENRE :Drame, Thriller, Érotique
  •  
  • DURÉE :99 MIN
  •  
  • REALISATEUR : Jesus Franco
  •  
  • ACTEURS :Maria Schell, Herbert Lom, Mercedes McCambridge, Maria Rohm, Rosalba Neri
  •  
  • Format de tournage : 35 mm
  •  
  • Ratio d'image : 1.66
  •  
  • Couleur
  • RESUME

     
    El Castillo de la Muerte est une prison pour femmes au milieu de l'océan, tenue par la directrice Diaz, une femme sadique qui, avec le gouverneur de la région, abusent sexuellement des prisonnières, particulièrement de l'une d'entre elles, le numéro 99, Marie. Mais l'État vient de nommer un nouveau ministre de la justice, qui ouvre une enquête sur les décès suspects à la prison. Il envoie sur place une jeune femme chargée de lui faire un rapport. Celle-ci bouleverse la vie de la prison par sa gentillesse et son humanité envers les prisonnières. Diaz et le gouverneur décident alors de lui tendre un piège...
     

lundi 23 juillet 2012

120723 - ECOUTE - Mikhail GLINKA - Une vie pour le Tsar






♫ Opéra en quatre actes et un épilogue sur un livret de Yegor Rosen et Vassily Joukovsky. Crée au Théâtre impérial Bolchoï Kamenny de Saint-Pétersbourg le 9 décembre 1836.


Gennadi Bezzubenkov, Basse, Ivan Soussanine
Аlbina Shagimouratova, Soprano, Antonida, sa fille
Alisa Kolosova, Contralto, Vania, son fils adopté
Dmytro Popov, Ténor, Bogdane Sobinine, fiancé d'Antonida
Piotr Migunov, Ténor, Un message polonais
Andrej Valentij, Basse, Un chef de régiment polonais et soldat russe dans l’Epilogue


Chœur de Radio France
Pavel et Andrei Petrenko, Chefs de chœur
Margarita Petrossyan, Chef de chant
Orchestre Philharmonique de Radio France
Alexander Verdernikov, Direction




 En 1836, Mikhaïl Glinka fait représenter à Saint-Pétersbourg Une Vie pour le Tsar, premier opéra russe basé sur un fait historique authentique à un moment crucial pour le devenir de la nation : en 1613 le paysan Ivan Soussanine sacrifie sa vie pour sauver celle du Tsar Mikhaïl Feodorovitch, premier de la dynastie des Romanov, qui allait être victime d'un complot monté par les envahisseurs polonais. Fresque épique largement imprégnée d'intonations de chants populaires, tout en étant nécessairement redevable à l'art vocal italien - Glinka avait auparavant passé trois années en Italie pour se former au bel canto - Une Vie pour le Tsar a initié une des grandes lignes de force de l'opéra russe, celle de la thématique historique, dont sera issu Boris Godounov de Moussorgski. De même, le rôle central, confié à une voix de basse, campe un personnage ayant une stature à l'échelle nationale. 

Initialement l'opéra devait être intitulé Ivan Soussanine ; le changement de titre aurait été suggéré par le Tsar Nicolas 1er, afin de souligner le message tsariste de l'ouvrage, en ces années d'exaltation du régime autocratique. En URSS, après avoir été longtemps mis au rebut, l'opéra de Glinka avait été repris pourvu de son titre initial, avec un livret totalement réécrit dans le sens du patriotisme populaire, supprimant toute allusion à la monarchie. Aujourd'hui, le livret d'origine a tout naturellement retrouvé ses droits.

120723 - FILM TV - Cuba Feliz


samedi 21 juillet 2012

120722 - FILM TV - Buffalo Bill


vendredi 20 juillet 2012

120720 - LECTURE - Haruki MURAKAMI - 1Q84



Au Japon, en 1984.

C'est l'histoire de deux mondes, celui réel de 1984 et un monde parallèle tout aussi vivant, celui de 1Q84. Deux mondes imbriqués dans lesquels évoluent, en alternance, Aomamé et Tengo, 29 ans tous deux, qui ont fréquenté la même école lorsqu'ils avaient dix ans. A l'époque, les autres enfants se moquaient d'Aomamé à cause de son prénom, « Haricot de soja », et de l'appartenance de ses parents à la nouvelle religion des Témoins. Un jour, Tengo l'a défendue et Aomamé lui a serré la main. Un pacte secret conclu entre deux enfants, le signe d'un amour pur dont ils auront toujours la nostalgie. En 1984, chacun mène sa vie, ses amours, ses activités.

Tueuse professionnelle, Aomamé se croit investie d'une mission : exécuter les hommes qui ont fait violence aux femmes. Aomamé a aussi une particularité : la faculté innée de retenir quantité de faits, d'événements, de dates en rapport avec l'Histoire.

Tengo est un génie des maths, apprenti-écrivain et nègre pour un éditeur qui lui demande de réécrire l'autobiographie d'une jeune fille échappée de la secte des Précurseurs. Il est aussi régulièrement pris de malaises lors desquels il revoit une scène dont il a été témoin à l'âge d'un an et demi.

Les deux jeunes gens sont destinés à se retrouver mais où ? Quand ? En 1984 ? Dans 1Q84 ? Dans cette vie ? Dans la mort ?

120720 - TRAVAIL - 3EME VAGUE - 4EME JOUR


- THONON LES BAINS

- ALLINGES

- EVIAN LES BAINS

- Chantal & Philippe à MAXILLY

- LUGRIN

- CHATEL

- Déjeuner à MARGENCEL

- MARGENCEL

- VEIGY FONTENEX

- LOISIN

- Retour à CRANVES SALES

- Véhicule de location à VILLE LA GRAND


120719 - TRAVAIL - 3EME VAGUE - 3EME JOUR


- GAILLARD

- FERNEY VOLTAIRE

- GEX

- SAINT JULIEN EN GENEVOIS

- COLLONGES SOUS SALEVE

- Déjeuner à CHAMBERY

- CHAMBERY

- Dépôt de Presse à CHAMBERY

- LE BOURGET DU LAC

- DRUMETTAZ CLARAFOND

- SERRIERES EN CHAUTAGNE

- Retour CRANVES SALES via VAL DE FIER, ANNECY

120718 - TRAVAIL - 3EME VAGUE - 2EME JOUR

- SAINT-MARTIN BELLEVUE

- Dépôt de Presse à CRAN-GEVRIER

- GRAND EPAGNY

- ANNECY

- ANNECY LE VIEUX

- Dépôt de Presse à ALBERTVILLE

- ALBERTVILLE

- BRIDES LES BAINS

- Déjeuner à BRIDES LES BAINS

- Dépôt de Presse à ALBERTVILLE

- BRIDES LES BAINS

- Dépôt de Presse à ALBERTVILLE

- Retour CRANVES SALES via UGINE, MEGEVE, SALLANCHES

mardi 17 juillet 2012

120717 - TRAVAIL - 3EME VAGUE - 1ER JOUR

- VEHICULE  LOCATION A VILLE LA GRAND

- DEPOT DE PRESSE A VILLE LA GRAND

- SAINT GERVAIS LES BAINS

- CONTAMINE MONTJOIE

- DOMANCY

- SALLANCHES

- RESTAURANT "LA FERME" A LA CLUSAZ

- LA CLUSAZ

- LE GRAND BORNAND

- VIUZ EN SALLAZ

- BONNE

- ANNEMASSE

- ETREMBIERES

dimanche 15 juillet 2012

120715 - FILM TV - Strella


  • (1h 56min
  • Réalisé par
  • Avec
  • Genre
  • Nationalité

    Synopsis et détails

    De nos jours à Athènes, Yiorgos retrouve la liberté après quatorze années passées en prison. Il se met en quête de son fils, dont il a totalement perdu la trace. Réfugié dans un hôtel interlope, il rencontre Strella, sa voisine de pallier, une chanteuse de cabaret qui arrondit ses fins de mois en se prostituant. Contre toute attente et au-delà des conventions - Strella est transsexuelle - une passion naît entre eux. Alors qu'ils n'aspirent qu'à une vie de couple apaisée, les fantômes du passé refont surface...  
     

120715 - FILM TV - Ulzhan


120715 - TV - Johnny Cash at Folsoom Prison


 

 Synopsis de Johnny Cash at Folsom Prison

En 1968, après des années de dépendance à la drogue et à l'alcool, Johnny Cash parvient à décrocher. Son idée pour relancer sa carrière : enregistrer un album live dans un pénitencier de Californie. Personne, pas même Cash lui-même, ne peut alors imaginer que «At Folsom Prison» sera l'un de ses meilleurs albums, un testament qui, quarante ans après, résonne encore, débordant de révolte, d'humour et de sincérité. Ce documentaire plonge dans le mythe de Folsom, revient sur la personnalité du «man in black» et relate les difficultés qui ont entouré cet enregistrement légendaire, dont il n'existe aucune image filmée. 

La critique TV de télérama du 14/07/2012

 

2T
Le 13 janvier 1968, Johnny Cash entre à la prison d'Etat de Folsom (Californie). Non pas pour y purger une peine (même si le roi de la country avait été arrêté quatre ans plus tôt pour possession de stupéfiants), mais pour donner un concert devant les détenus réunis.
L'enregistrement de cette matinée mémorable sera l'un des plus gros succès publics et critiques de Cash. C'est l'histoire étonnante de cette prestation que reconstitue le documentaire de Bestor Cram. Un exploit narratif alors qu'il n'existe aucune archive filmée du show... Le réalisateur utilise magnifiquement les planches-contacts du photographe Jim Marsh et illustre trois titres emblématiques de « l'homme en noir » par des courts métrages d'animation inventifs.
Au-delà de la musique, le film rappelle le combat de Johnny Cash pour améliorer la condition des prisonniers. Et bouleverse quand il raconte le destin tragique de Glen Sherley, le taulard ­brisé par sa liberté retrouvée. Incarcéré à Folsom, ce compositeur amateur obtint une remise de peine grâce à Cash, qui le fit jouer en première partie de sa tournée. Mais ne put l'empêcher de sombrer dans l'alcool et la violence. — Samuel Douhaire

 

samedi 14 juillet 2012

120713 - NOUVELLE VOITURE


Trop de réparations sur la C5, 
il fallait changer de véhicule. 
Mais prendre plus petit et moins gourmand n'exclut pas un certain confort.

120712 - TRAVAIL - ANNECY

- SAINT-MARTIN BELLEVUE

- GRAND EPAGNY (AUCHAN)

- ANNECY

- ANNECY LE VIEUX

- AUBERGE DE LA MARETTE à THONES

- LA CLUSAZ

- LE GRAND BORNAND

- DOUVAINE

mercredi 11 juillet 2012

120711 - FILM TV - Insane


mardi 10 juillet 2012

120710 - LECTURE - Oliver PERU - Druide



Résumé

 1123 après le Pacte.

Au nord vivent les hommes du froid et de l’acier, au sud errent les tribus nomades et au centre du monde règnent les druides. Leur immense forêt millénaire est un royaume d’ombres, d’arbres et de mystères. Nul ne le pénètre et tous le respectent au nom du Pacte Ancien. Les druides, seigneurs de la forêt, aident et conseillent les hommes avec sagesse mais un crime impensable bouleverse la loi de toutes les couronnes : dans la plus imprenable citadelle du Nord, quarante-neuf soldats ont été sauvagement assassinés sans que personne ne les entende seulement crier.
Certains voient là l’oeuvre monstrueuse d’un mal ancien, d’autres usent du drame comme d’un prétexte pour relancer le conflit qui oppose les deux principales familles régnantes. Un druide, Obrigan, et ses deux apprentis ont pour mission de retrouver les assassins avant qu’une nouvelle guerre n’éclate. Mais pour la première fois, Obrigan, l’un des plus réputés maître loup de la forêt, se sent impuissant face à l’énigme sanglante qu’il doit élucider… Chaque nouvel indice soulève des questions auxquelles même les druides n’ont pas de réponses.
Une seule chose lui apparaît certaine : la mort de ces quarante-neuf innocents est liée aux secrets les plus noirs de la forêt.

lundi 9 juillet 2012

120709 - FILM TV - La chasse

  •  
  • Date de reprise
  • Date de sortie
    (1h 40min
  • Réalisé par
  • Avec
  • Genre
  • Nationalité

    Synopsis et détails

    Interdit aux moins de 16 ans
     

    La police new-yorkaise enquête sur deux meurtres d'homosexuels appartenant à la tendance sado-masochiste, qu'elle pense être dus au même tueur. Le capitaine David Edelson, chargé de l'affaire, propose à un jeune policier en uniforme, Steve Burns - qui possède les caractéristiques physiques des victimes - d'infiltrer la communauté gay. Comme il ambitionne de devenir "enquêteur", Steve, voyant la possibilité d'une rapide promotion, accepte, en dépit du danger qu'il encourt.
     

    Installé dans un appartement de Greenwich Village, Steve fréquente toutes les nuits les lieux de rendez-vous homosexuels : bars, discothèques, boîtes de nuit, jardins publics.
    L'assassin, habillé d'un blouson de cuir à pièces métalliques cliquetantes, porteur d'une casquette de motocycliste et le visage dissimulé derrière des lunettes de soleil, frappe par deux fois encore..

     

    LA CRITIQUE TV DE TELERAMA DU 22/01/2011

    On aime un peu Film de William Friedkin (Cruising, USA/Allemagne, 1980). 100 mn. VM. Avec Al Pacino : Steve. Paul Sorvino : Edelson.

    Genre : trouble every day.

    Tout le monde s'est beaucoup énervé, à l'époque. Les homosexuels, qui s'estimait, une fois de plus, représentée comme un ramassis de criminels psychopathes. Mais les cinéphiles aussi, qui trouvaient douteux le travail de William Friedkin, filmant le milieu homosexuel sado-maso de New York comme un explorateur découvrant des tribus inconnues...

    A revoir le film, on est frappé par l'extrême audace des scènes de drague. Friedkin les filme en documentariste, sans jugement moralisateur. Ce qui l'intéresse, c'est d'explorer les zones troubles qui sommeillent en nous. Pourquoi le flic, apparemment sans faille (Pacino, génial), se trouble-t-il au cours de cette enquête ? Parce qu'il découvre un monde différent qui vit naturellement sa différence ? Ou qu'il se découvre différent dans le monde dit normal, qui refoule tout ce qui pourrait être différent ?

    Alors oui, plein de « petits trucs » ont vieilli : la comptine que le tueur entonne avant chaque meurtre, le rituel gay (à base de mouchoirs colorés...), mais le polar reste extrêmement efficace. Et sa conclusion est joliment ambiguë : tandis que Pacino, visage lavé (démaquillé ?), se contemple dans son miroir sans se reconnaître, sa copine enfile, vaguement amusée, les tenues cuir qu'il vient d'ôter. Pour ces deux-là, les jeux sont faits, rien ne va plus...


120709 - LECTURE - Marguerite DURAS - L'Amant


Présentation de l'éditeur

Marguerite Duras n'est alors qu'une lycéenne, en robe de soie, avec des souliers lamés or et coiffée d'un feutre d'homme. Elle vit dans la moiteur torride de Saïgon, entre une mère neurasthénique, un jeune frère fragile, un frère plus âgé qui ne songe qu'à faire le mal.  

Un jour, un riche Chinois, avec une belle limousine noire, l'aborde. De cette fillette, il va faire une femme, il l'aime à la folie, tremble d'amour, toujours "à la merci d'une insulte". Elle le désire. Dans un studio de Cholen, ils vivent leur amour voluptueux derrière des persiennes closes. Tous les sépare et aucun avenir commun ne leur est destiné. Le Chinois est condamné à épouser une femme de son sang, à plier sous le joug paternel ; la jeune fille rêve d'être écrivain et va partir pour la France... 

Du souvenir de ce premier amour, Marguerite Duras a écrit un livre admirable, tout de concision et de sensibilité, de nostalgie âpre et de volupté. L'Amant a reçu le prix Goncourt 1984 et est aujourd'hui porté à l'écran par Jean-Jacques Annaud.

dimanche 8 juillet 2012

120708 - FILM TV - A l'est d'Eden

  • Date de reprise
  • Date de sortie
    (1h 55min
  • Réalisé par
  • Avec
  • Genre
  • Nationalité

    Synopsis 


    1917. A Salinas, en Californie. Adam Trask a deux fils, Aaron et Cal. Il a toujours ouvertement préféré le premier et pense que le second, qu'il considère comme un mauvais garçon, est le digne fils de sa mère, Kate. Cal souffre de cette rancune. Il découvre que sa mère, que l'on disait morte, est toujours vivante et tient même un bar en ville. Pour venir en aide à son père, sans le sou, Cal monte une affaire commerciale. Il s'adresse à Kate et parvient à collecter cinq mille dollars. Lorsqu'il se présente à son père avec l'argent, celui-ci l'accuse d'avoir cherché à spéculer sur la pénurie due à la guerre. Cal, profondément meurtri, révèle à son frère la vérité sur leur mère...
     

vendredi 6 juillet 2012

120707 - FILM TV - Je n'ai rien oublié

  •  
  • Date de sortie
    (1h 33min
  • Réalisé par
  • Avec
  • Genre
  • Nationalité

    Synopsis et détails


    Depuis des années, Conrad Lang vit aux crochets de la riche famille Senn. D’abord camarade d’enfance de Thomas, puis gardien de leur maison de vacances à Biarritz, ils l’utilisent comme bon leur semble et lui s’en satisfait.
     

    Mais lorsque son état de santé se dégrade, lorsqu’il se met à raconter à Simone, jeune épouse de l’héritier Senn, des souvenirs d’enfance qui ne collent pas tout à fait à l’histoire officielle de la famille, Elvira, la matriarche, se montre étrangement menacée. Comme si ce vieux fou inoffensif portait en lui les moyens de la détruire.
     

    C’est alors qu’entre Conrad et Simone va naître une amitié étrange, amenant la jeune femme à faire face, pour lui, à une Elvira bien plus dangereuse qu’il n’y paraît. 

120705 - TRAVAIL - VALLEE DE L'ARVE



- CHAMONIX MONT BLANC

- SAINT GERVAIS LES BAINS

- CONTAMINES MONTJOIE

- DOMANCY

- SALLANCHES

- VIUZ EN SALAZ

- Restaurant "Le Palmier" à BONNE

- BONNE

- Véhicule de location à VILLE LA GRAND

- ANNEMASSE




120704 - TRAVAIL - CHABLAIS



- THONON LES BAINS, Grande Rue

- THONON LES BAINS, Place des Arts

- THONON LES BAINS, Ave d'Evian

- ALLINGES

- EVIAN LES BAINS

- LUGRIN

- CHÂTEL

- Cafeteria "Crescendo" à MARGENCEL

- MARGENCEL

- LOISIN

- VEIGY FONCENEX





120703 - TRAVAIL - PAYS DE GEX ET PAYS GENEVOIS


- Véhicule location VILLE LA GRAND

- Dépôt de VILLE LA GRAND

- GAILLARD, Ave de Genève

- COLLONGES SOUS SALEVE

- SAINT JULIEN EN GENEVOIS, Rue Amédée VIII de Saboie

- SAINT JULIEN EN GENEVOIS, Avenue de Mossingen

- Crèperie "Ti-Breith" à FERNEY VOLTAIRE

- FERNEY VOLTAIRE

- GEX

- ETREMBIERES

lundi 2 juillet 2012

120702 - Jacques FERRANDEZ & Maurice ATTIA - Alger la noire


Alger, fin janvier 1962. Sur l’une des plages de la ville, on retrouve les cadavres nus de deux jeunes gens enlacés. Elle est européenne, lui arabe. Il est émasculé et son dos arbore, gravées au couteau, les trois lettres « OAS ». Exécution presque ordinaire au titre du nettoyage ethnique, comme on pourrait le penser en ces temps plus que troublés ? Ou bien l’assassinat de Mouloud et d’Estelle cache-t-il autre chose ? S’échappant de la terne routine de son commissariat de Bab El Oued, l’inspecteur Paco Martinez mène l’enquête flanqué de l’irascible Choukroun, le vieux flic juif qui lui sert de mentor. Rythmées par les plasticages et les règlements de compte, qui ne cessent d’empoisonner un peu plus une atmosphère déjà irrespirable, leurs investigations les conduiront dans les coulisses et les arrières cours bien peu reluisantes de la grande ville, entre passions politiques, affairisme, banditisme, moeurs dissolues et violence omniprésente. Oui, décidément, Alger la blanche pourrait tout aussi bien s’appeler Alger la noire…
Trois ans après avoir mis un point final à ses Carnets d’Orient, Jacques Ferrandez renoue avec sa passion pour Alger à l’orée des sixties, dans un grand polar bien sombre inspiré du roman de Maurice Attia.