Synopsis de Titanic : la véritable histoire
Retour sur l'histoire de la catastrophe du Titanic, à l'occasion
de la commémoration du 100e anniversaire du naufrage. Au cours de cet
événement tragique, 1517 personnes périrent. Peu de traces existent.
Mais grâce aux témoignages récemment retrouvés des survivants, de
nouvelles précisions sont révélées sur le déroulé du drame. Le courage
des «gueules noires», les soutiers, est mis en avant. Elizabeth Dowdell,
une jeune nurse, a pris tous les risques pour sauver une enfant. Quant
au capitaine, ses hésitations ont précipité la tragédie. L'eau s'est, en
effet, infiltrée à tous les niveaux du navire. Les effets spéciaux
actuels permettent aussi de décrypter ce qui s'est précisément passé à
l'intérieur du bateau pendant le naufrage.
La critique TV de télérama du 07/04/2012
Le propre de l'Histoire l'astreint à n'être jamais « véritable », mais
toujours en mouvement, sujette à interprétations ; celui d'une «
histoire » la porte à s'affranchir du souci de véracité, pour puiser
sans entrave dans les ressources de la fiction. La contradiction que son
titre recèle souligne d'entrée l'ambivalence de Titanic, la véritable histoire,
programme qui se révèle pourtant prenant de bout en bout. La faute au
réalisateur-producteur Richard Dale. Rompu à la mécanique des
documentaires-fictions, le Britannique nous avait raconté la fin des
dinosaures et celle de Lady Di, la vie de Barbe-Noire, le débarquement
en Normandie et la mission Apollo 11. Le centenaire du naufrage du Titanic lui donne l'occasion d'exercer une fois de plus son indéniable savoir-faire.
Une
habileté impersonnelle mais très sûre pour conjuguer les exigences
explicatives et narratives, dans une forme à même de satisfaire un
public familial. Construit sur la base des témoignages des survivants
devant les commissions d'enquête américaine et britannique, le récit
explicite les circonstances de la catastrophe, s'attachant à suivre
certains passagers et membres d'équipage, tout en nous apportant des
précisions techniques par le biais d'animations 3D d'un bel effet.
De
quoi délivrer un plaisir comparable à celui qu'on pouvait éprouver,
enfant, devant les écorchés des dictionnaires et les maquettes de
bateaux.
François Ekchajzer
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