jeudi 22 septembre 2011

110922 - OPERA - Umberto GIORDANO - ANDRE CHENIER




                 Andrea Chénier

Dramma di ambiente storico en quatre actes d'Umberto Giordano
Livret de Luigi Illica
Chanté en italien avec surtitres
Production du Deutsche Oper Berlin
Avec l'Orchestre de la Suisse Romande et
le Chœur du Grand Théâtre de Genève
Durée : approx. 2h30 (entracte compris)
Grand Théâtre de Genève
Date
22.09.2011 à 20h00 


Andrea Chénier relate le destin tragique du poète franco-grec André Chénier, auteur favori de la reine Marie-Antoinette, né à Constantinople le 30 octobre 1762 d’une mère grecque et d’un père français et mort guillotiné à Paris le 25 juillet 1794, quelques jours avant Thermidor. D’abord enthousiaste aux idées de la Révolution, André Chénier mourut à l’âge de 32 ans d’avoir voulu dénoncer les excès criminels de la Terreur (voir le poème en hommage à Charlotte Corday à la fin de l’article). Réputé pour son talent à traduire les subtiles variations du coeur, Chénier devenait le héros idéal d’un vérisme soucieux d’historicité, la victime expiatoire d’une utopie sombrant dans un bain de sang, sacrifié en pleine jeunesse sur l’autel des vicissitudes de l’Histoire. Mais l’intrigue n’oublie pas la dimension sentimentale chère à l’opéra romantique qui unira jusqu’à l’échafaud le destin du poète à celui de la belle aristocrate Madeleine de Coigny.
L’œuvre poétique d’André Chénier ne fut intégralement publiée qu’en 1819 marquant le retour de l’hellénisme en littérature.
















L’œuvre
D’une durée d’à peu près deux heures, cet opéra se déroule en quatre actes, sur une durée de quatre ans et demi (début 1789-juillet 1794).

Acte I : en ce début d’année 1789, alors qu’au dehors gronde le mécontentement de paysans affamés, une fête est organisée au château du Comte de Coigny. Secrètement amoureux de la belle Madeleine de Coigny, Charles Gérard, acquis aux idées nouvelles, ne peut cacher sa haine envers l’aristocratie, trouvant un allié inattendu en la personne du jeune poète André Chénier. La Comtesse, mère de Madeleine chasse Gérard du château.

Acte II : alors que la Terreur sévit dans le Paris de ce mois de juin 1794, un Incroyable croit reconnaître en Chénier et Madeleine deux suspects qu’il s’empresse de dénoncer à Gérard, devenu tribun révolutionnaire. Bersi, l’ancienne servante de Madeleine, prévient Chénier du danger qui les menace. Chénier part rejoindre Madeleine et lui avoue son amour. Gérard surprend alors les deux amants et est blessé par Chénier au cours d’un duel. Chénier et Madeleine prennent la fuite.

Acte III : Chénier est arrêté. Après avoir hésité, Gérard signe le réquisitoire contre lui. Mais voici que Madeleine vient et s’offre à Gérard en échange de la liberté du poète. Pris de remord et fidèle à sa promesse, Gérard plaide en faveur de Chénier devant le Tribunal Révolutionnaire qui condamne quand même celui-ci à mort.

Acte IV : détenu à la prison Saint-Lazare, Chénier écrit un ultime poème. Madeleine parvient à corrompre le geôlier pour prendre la place d’une condamnée. L’aube paraît et les deux amants se retrouvent pour monter ensemble sur la charrette qui les conduit au supplic
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